La situation semble s'apaiser au Suriname. Le vendredi 17 février, une manifestation contre la vie chère a dégénéré à Paramaribo, capitale du pays voisin. Résultat : des boutiques pillées, le Parlement envahi, une vingtaine de personnes blessées et 128 arrestations lors des émeutes, selon le média local Surinam Nieuws Centrale. Des images diffusées dans le Guyane Soir du 17 février dernier.
Une mobilisation pour une meilleure vie
Un couvre-feu a alors été imposé aux Surinamais de 18h à 6h jusqu’à nouvel ordre. La mesure a visiblement été efficace, puisqu'aucun nouveau trouble n'a été détecté par la suite. Néanmoins, les commerces sont restés fermés samedi, sous ordre des autorités. L'accès des Surinamais aux réseaux sociaux a également a été coupé par le Gouvernement, selon les médias locaux.
Pour rappel, les manifestants s'étaient mobilisés pour dénoncer un plan du gouvernement visant à réduire les subventions sur des produits essentiels tels que le gaz, le carburant et l'électricité. Ils demandent le départ du président Chandrikapersad Santokhi et de son vice-président, Ronnie Brunswijk. Le leader des mobilisations se serait, par ailleurs, rendu aux autorités.
Enfin, notez que l'ambassade de France au Suriname a indiqué que "suite au mouvement social [...], les autorités locales ont interdit l’accès au centre-ville où des rues ont été fermées à la circulation". L'ambassade a donc fortement déconseillé "jusqu’à nouvel ordre, tout déplacement non essentiel au Suriname".