Une jeune femme amérindienne s'est donnée la mort le 10 janvier. Il s’agit du 5ème suicide en un peu plus de deux mois. La situation on le sait depuis de nombreuses années est extrêmement préoccupante.
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1er janvier 2019 un jeune âgé de 16 ans se suicide à Maripasoula. Dix jours plus tard, on apprend ce nouveau suicide hier soir. Il s’agit d’une femme âgée de 24 ans qui aurait eu 25 ans le 2 février prochain. Elle était AED, assistante d’éducation, en clair surveillante au sien du collège Grand Man Difou de Maripasoula qu’elle avait fréquenté en tant qu’élève. Ce matin dans l’établissement c’était l’émoi et l’incompréhension notamment auprès de ses collègues.
Les cours ont été arrêtés à 11h50 au lieu de 13h pour permettre à ses collègues de travail et aussi des enseignants d’assister aux obsèques qui se sont déroulées tout à l’heure dans le bourg de Maripasoula.
L’augmentation du nombre de surveillants au sien de l’internat avec aussi 6 AED pour le collège. Une attention particulière sur les élèves qui ont fait une tentative de suicide et également pour les jeunes membres de la famille. Et enfin la formation des enseignants de la commune sur cette thématique très sensible.
Le préfet Patrice Faure assure avoir pris toutes les dispositions pour un renforcement de la cellule de suivi afin de juguler cette crise qui impacte cruellement la communauté amérindienne. Il a souligné qu'il fallait travailler avec les communautés et le grand Conseil coutumier afin que cette mobilisation commune porte ses fruits à court terme
Les cours ont été arrêtés à 11h50 au lieu de 13h pour permettre à ses collègues de travail et aussi des enseignants d’assister aux obsèques qui se sont déroulées tout à l’heure dans le bourg de Maripasoula.
Le syndicat SE-UNSA réclame des mesures du Rectorat
Le SE-UNSA qui parle de « crise suicidaire persistante » a écrit ce matin à Alain Ayong Le Kama. Il réclame plusieurs mesures :L’augmentation du nombre de surveillants au sien de l’internat avec aussi 6 AED pour le collège. Une attention particulière sur les élèves qui ont fait une tentative de suicide et également pour les jeunes membres de la famille. Et enfin la formation des enseignants de la commune sur cette thématique très sensible.
Le préfet Patrice Faure assure avoir pris toutes les dispositions pour un renforcement de la cellule de suivi afin de juguler cette crise qui impacte cruellement la communauté amérindienne. Il a souligné qu'il fallait travailler avec les communautés et le grand Conseil coutumier afin que cette mobilisation commune porte ses fruits à court terme
La réaction du Préfet Patrice Faure