Il y a une dizaine de jours, le président de l'association Bagot 973 donnait l'alerte auprès des autorités, notamment en déposant une plainte. Les eaux de la crique Bagot, affluent de la Comté, sont devenues turbides, laissant penser que des orpailleurs clandestins opèrent dans le secteur.
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A une demie-heure de navigation du débarcadère de Cacao, la Comté croise la crique Bagot. Comme le soulignent des habitants et des habitués depuis déjà une dizaine de jours, le maire de Roura constate par lui-même que la couleur des eaux est inquiétante.
A Rémire-Montjoly, nous retrouvons celui qui a donné l'alerte. Pierre Laporte, ancien hydrogéologue, fréquente la crique Bagot depuis plus de 40 ans. Depuis un an, il constate des allers et venues de Brésiliens sur ce cours d'eau. Il est monté au créneau lorsqu'il a découvert la pollution de la rivière. L'association qu'il préside, dont l'objet est justement la préservation de cette crique, a déposé plainte.
Pierre Laporte, président de l'association Bagot 973 :
Suite à sa plainte, et aux alertes relayées par les élus, les autorités se sont saisies du problème.
Le reportage de Laurence Tian Sio Po et Frédéric Larzabal :
A quelques kilomètres de la station de captage d'eau potable de la Comté
Le supposé site d'orpaillage se trouverait à au moins cinq heures de pirogue de Cacao. Soit à quelques kilomètres de la station de captage d'eau potable de la Comté. Les élus se sont donc inquiétés de l'éventuel impact sur la qualité de l'eau.A Rémire-Montjoly, nous retrouvons celui qui a donné l'alerte. Pierre Laporte, ancien hydrogéologue, fréquente la crique Bagot depuis plus de 40 ans. Depuis un an, il constate des allers et venues de Brésiliens sur ce cours d'eau. Il est monté au créneau lorsqu'il a découvert la pollution de la rivière. L'association qu'il préside, dont l'objet est justement la préservation de cette crique, a déposé plainte.
Pierre Laporte, président de l'association Bagot 973 :
"On a déposé plainte pour atteinte à l'environnement, selon l'article 216 du Code de l'environnement. C'est une atteinte grave. Il faut savoir qu'une pollution à ce titre-là, où il y a énormément de dépôts boueux, va décimer la flore en particulier - les algues, les micro-algues vont être recouvertes de boue - mais aussi la faune, donc tous les poissons. Et nous en avons à mon avis pour une dizaine d'années".
Suite à sa plainte, et aux alertes relayées par les élus, les autorités se sont saisies du problème.
Le reportage de Laurence Tian Sio Po et Frédéric Larzabal :