Nouvelle opération de fouille dans deux établissements scolaires de Saint-Laurent du Maroni

Opération des forces de l'ordre dans un établissement scolaire de Saint-Laurent du Maroni : les sacs des élèves sont fouillés.
Ce lundi 7 novembre 2022, alors que les élèves revenaient des vacances scolaires de la Toussaint, une opération de fouille à été organisée dans deux établissements de la capitale de l'Ouest : l'une au collège Arsène Bouyer d'Angoma, l'autre au sein du lycée Bertène Juminer.

Une rentrée sous haute surveillance attendait les élèves à Saint-Laurent du Maroni. La fin des vacances de la Toussaint ont laissé place à la reprise des cours dans une ambiance particulière.

Ce lundi 7 novembre 2022, les élèves du collège Arsène Bouyer d'Angoma ont reçu la visite des forces de l'ordre. C'est devant cet établissement (situé face au lycée Bertène Juminer) qu'une fusillade a éclaté deux semaines auparavant, à la sortie des cours de midi, juste avant les vacances.

A lire ici : Saint-Laurent : deux jeunes filles touchées par balle devant le lycée Bertène Juminer fermé jusqu'à nouvel ordre

Une vingtaine de gendarmes mobilisés

Dès 7h30, une équipe de près de 20 gendarmes, accompagnée de la brigade cynophile, s'est rendue au collège pour une opération fouille des sacs. Le même procédé a été opéré au lycée Bertène Juminer, les deux établissements étant placés face à face.

Des peignes, déodorants et parfums trouvés

Certains élèves se sont dit rassurés, tandis que d'autres ont trouvé l'opération de fouille inutile. En tout cas, le butin récolté par les forces de l'ordre s'arrête à quelques peignes afro, des déodorants et des flacons de parfums pour cette matinée.

Opération de fouille dans un établissement scolaire de Saint-Laurent du Maroni : les gendarmes ont trouvé quelques peignes, des parfums et des déodorants.

Les syndicats d'enseignants étaient également présents et mobilisés, en raison d'un mouvement de grève mis en place ce même jour. L'opération est vue comme "bénéfique" pour eux. Ils regrettent cependant son caractère "brutal", pour une rentrée que tous souhaitaient voir apaisée.