"La tragédie du roi Vaval", retrace la lente agonie du pouvoir, dans un pays imaginaire. Après des semaines de règne, Vaval et ses sujets ont une forme de prise de conscience. Le pays va mal, c’est la décadence, les familles se déchirent, les institutions sont paralysées. Il décide alors de remettre un peu d’ordre. Pour ce faire, il consulte ses sujets.
Au gré de ses déambulations, il croise les figures emblématiques du Carnaval : le bobi, le je farin, les coupeuses de canne, la Caroline, les diables rouges…jusqu’au jugement final, au rebondissement de taille.
La comédie humaine
"La tragédie du roi Vaval" évoque le destin d’un dictateur assoiffé de pouvoir. Conscient qu’il lui reste peu de temps, il a des états d’âme et veut faire machine arrière. Trop tard. Il n’a pas d’autre choix que de continuer dans ses voies.
Autour de lui, les alliés le chantent, l’encensent mais intriguent et trahissent. Chacun gesticule et se cache derrière son masque. Une pièce qui n’est pas sans rappeler la comédie humaine.
Une pièce rythmée
Mais c’est avant tout une pièce musicale. L’auteur, reprend des chants traditionnels de Alex Weimert et Victor Clet qui ponctuent les scènes à la façon d’une comédie musicale. Les chansons burlesques choisies avec soin - pour leurs paroles pleines de sens - racontent elles-aussi une histoire.
Le patrimoine musical carnavalesque à lui seul, est le reflet d’une vision de l’évolution de la société au fil du temps. La musique rythme les scènes, l’ambiance monte crescendo.
Figures de style
"La tragédie du Roi Vaval" est une pièce à l’image de l’auteur Harry Hodebourg satrique, pleine de dérision et de double sens. Les dialogues et les tirades des personnages principaux sont souvent très drôles. Les scènes se succèdent à un rythme effréné, dans un déferlement de personnages et de couleurs.
L’ordre établi et la distribution des rôles dans la société sont renversés. Même Vaval l’apprendra à ses dépends. Mais ceci...est une autre histoire.