A Kourou au Centre hospitalier, la grève lancée par le syndicat UTG se poursuit. Plusieurs services tournent au ralenti, mais l’accueil des patients Covid ne parait pas perturbé. Reste que la situation semble dans une impasse. Depuis une dizaine de jours que les pompiers et les grévistes se côtoient à l’entrée des Urgences de l’hôpital. Visiblement rien ne semble indiquer des avancées dans un conflit contre l’obligation sanitaire imposée aux personnels soignants. Et pour cause, des deux côtés personne ne détient la solution.
Il y a un ministre qui arrive vendredi, il y a une problématique posée. C'est à eux de résoudre le problème. Il y a 70% de non vaccinés... Il y a un service minimum mis en place et les agents réquisitionnés vont travailler. Si on déroge à la règle, il faut tout déroger. Les agents en astreinte ne sont pas vaccinés.
Travail restreint
Pour l’heure, selon la direction l’intégralité des médecins, le personnel pharmaceutique et administratif sont vaccinés. Ce qui permet à l’hôpital actuellement de faire face à l’accueil d’une vingtaine de malades du Covid dont six occupent les lits de réanimation et de soins continus.
Globalement le travail est fait. Les équipes correspondent aux besoins. Ce travail de prise en charge des patients ne souffre pas grâce à la bonne volonté de part et d'autre. La pression liée au Covid est très forte. Nous ne prenons que les urgences immédiates.
Une pression qui pour l’instant semble contenue grâce aux assignations des personnels grévistes. Un point que le syndicat met en avant quant aux ouvertures vers une fin de conflit. A ce jour le CHK aurait reçu deux agents supplémentaires venus de la réserve sanitaire. La direction espère obtenir un lit supplémentaire de réanimation et deux de soins continus. Côté "Caravane de la liberté" de Kourou, on dit avoir obtenu l’assouplissement de l’accès à l’établissement. Mais visiblement on est loin de se diriger vers une fin de conflit.