Monseigneur Lafont, Evêque de Guyane :
Le débat agite depuis longtemps la communauté catholique, mais cette éventualité d’ordonner des hommes mariés, pourrait contribuer à faire taire certains antagonismes sur la question du mariage des hommes d’église."le terme mariage des prêtres, n'est pas un bon terme, le bon terme c'est : ordonner des hommes mariés, ordonner prêtre des hommes déja mariés qui font le choix du mariage, avant de devenir prêtre."
Monseigneur Lafont, Evêque de Guyane :
Permettre aux régions isolées, de recevoir l’eucharistie grâce aux diacres mariés, l’idée pourrait faire son chemin, mais elle divise déjà les fidèles."Là où ce n'est pas possible, dans certains diocèses de mes frères d'Amazonie, où un prêtre va deux fois par an dans une communauté, il y a la possibilité du sein de cette communauté, que des hommes soient choisis, des diacres qui ont été déja formés, que des diacres puissent consacrer l'eucharistie en devenant prêtre, ça oui c'est une possibilité."
Une pélerine :
Contrer l’essor des églises évangéliques dans la région, motive également la demande des évêques. Le catholicisme qui perd du terrain dans cette partie du monde, n’entend pas cependant évangéliser, comme au temps de la colonisation, ni comme les évangéliques pour gagner des âmes."C'est bien, c'est un acte humain, comme tous les autres, ils ont du sang qui coule dans leurs veines."
Monseigneur Lafont, Evêque de Guyane :
Françoise :"Nous souhaitons être présents partout, pour présenter un message évangélique qui respecte les gens, qui se mette à leur écoute, qui les soigne, qui les guérisse et qui mette en valeur, tout ce qu'il y a de beau dans leurs cultures et leurs traditions."
Si le pape accepte cette proposition, sa mise en place prendra du temps. La formation d’un diacre avant son ordination dure plusieurs années."Je ne pense pas qu'il faut vraiment concurrencer, on a besoin de prêtres mariés, des prêtres qui comprennent l'être humain, des prêtres qui vivent avec tout le monde."