Entre les mois d'avril et juin 2018, dans le cadre de l'opération Harpie, la Gendarmerie, l'ONF ainsi que les Forces Armées de Guyane ont travaillé conjointement à la destruction de neuf sites servant de "point relais" à l'activité des garimpeiros sur le fleuve Mana.
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Comme le signale la préfecture de Guyane, le bassin de Saint-Laurent du Maroni n'est pas épargné par l'orpaillage illégal qu'elle subit depuis de nombreuses années déjà. Ainsi, les "garimpeiros" utilisent régulièrement le fleuve Mana pour transporter le matériel nécessaire à leurs activités, mais pas seulement. Il est très fréquent de voir pousser de petites habitations (carbets) sur le long du fleuve, habitations qui servent généralement de "point relais" pour les garimpeiros qui peuvent y entreposer leur équipement et trouvent là une capacité d'hébergement intéressante. Les forces mobilisées dans l'opération harpie (en lien avec la préfecture de Guyane et le Parquet de Cayenne) ont donc décidé d'agir pour porter un nouveau coup à la filière aurifère illégale, en fondant leur action sur le code forestier. Ce dernier autorise la destruction immédiate des installations implantées irrégulièrement sur le domaine forestier de l’État.
Les occupants des habitats illégaux ont dans un premier temps été recensés de façon exhaustive puis avertis du démantèlement imminent des carbets par les forces de l'opération harpie. Par la suite, plusieurs campagnes de destruction (18/04/18, 17/05/18, 20/05/18, 23/05/18, 28/05/18, 07/06/18, 25/06/18) ont été menées par la Gendarmerie, accompagnée des agents de l'Office national des forêts et des Forces Armées de Guyane. Selon la préfecture de Guyane, neuf habitations ont été réduites en cendres.
Neuf installations démantelées
Les occupants des habitats illégaux ont dans un premier temps été recensés de façon exhaustive puis avertis du démantèlement imminent des carbets par les forces de l'opération harpie. Par la suite, plusieurs campagnes de destruction (18/04/18, 17/05/18, 20/05/18, 23/05/18, 28/05/18, 07/06/18, 25/06/18) ont été menées par la Gendarmerie, accompagnée des agents de l'Office national des forêts et des Forces Armées de Guyane. Selon la préfecture de Guyane, neuf habitations ont été réduites en cendres.
Le démantèlement de ces structures d’appui le long du fleuve Mana, qui porte un coup sévère aux filières d’approvisionnement logistique des sites miniers illégaux du bassin de Saint-Laurent du Maroni, entraînera une diminution conséquente de l’approvisionnement des sites situés en amont. Toute tentative de réinstallation dans ce secteur fera l’objet d’une intervention immédiate des forces HARPIE. - Préfecture de Guyane