L’arrêté du préfet mettant fin au mandat de maire d’Apatou de Paul Dolianki est tombé. Le 14 janvier dernier, Paul Dolianki écopait notamment de 5 ans d’inégibilité. Le désormais ancien maire d’Apatou a fait appel de la condamnation mais cela ne suspend pas la peine.
L’arrêté du préfet mettant fin au mandat de maire d’Apatou de Paul Dolianki est tombé hier. Le 14 janvier dernier, Paul Dolianki écopait notamment de 5 ans d’inégibilité après sa condamnation dans une affaire de prise illégale d’intérêt, détournement de fonds et favoritisme. Le désormais ancien maire d’Apatou a fait appel mais cela ne suspend pas la peine.
Pas de nouvelles élections
Sous une quinzaine de jours, il y aura une nouvelle élection du maire par les conseillers municipaux. On évacue donc tout de suite la question de renvoyer la population aux urnes, cela n’arrivera pas. Paul Dolianki n’est plus maire, mais il n’est plus conseiller municipal non plus. Conséquence : le suivant sur la liste majoritaire va faire son entrée dans le conseil. Les élus vont voter pour le nouveau maire, mais aussi revoter pour tous les postes d’adjoints.
L'intérim assuré par un adjoint
En attendant l’installation du nouveau maire, c’est le premier adjoint Denis Galimot qui assure les affaires courantes. Il convoquera le conseil municipal pour la nouvelle élection. Notez que dans le cas d’Apatou c’est le 1er adjoint, mais n’importe quel adjoint peut en théorie assurer l’intérim ou à défaut un conseiller municipal. Le maire, pour rappel, est élu à la majorité absolue dans un scrutin secret. Après deux tours en cas d’égalité, c’est le plus âgé des candidats qui est élu au 3ème tour.
Autre précision, Paul Dolianki perd également, son mandat de conseiller communautaire.