Des moyens attendus depuis un certain temps
Ils sont 22 militaires soignants, à prendre leurs marques dans le service en petit groupe accompagné de sous-préfet Yves Dareau et de la direction du CHOG.Les moyens sont adaptés par rapport à ce que l'on redoute puisque c'est toujours le scénario difficile que l'on rencontre. Il manquera toujours des moyens par rapport à l'ampleur du phénomène... en revanche en ce qui concerne les armements, l'effort de solidarité nationale joue à plein et on ne peut pas dire que les moyens ne sont pas mis sur l'ouest guyanais...
Des efforts sont faits pour avoir un maximum d’anticipation, avant l’arrivée de la vague coronavirus. Les moyens sont adaptés en fonction de la situation. Une aide, longtemps attendue et réclamée rappelle Eric Villeneuve, le directeur par intérim du Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais :
C'était dans le cadre d'un partenariat entre le ministère de la santé, le ministère de l'intérieur et le ministère de la défense
Des soignants très aguerris aux situations de crise
Ce renfort de 22 personnes se compose de 4 médecins réanimateurs, 10 infirmiers, 8 aides soignants. Il offre une capacité complète et autonome de 4 lits de réanimation, pour la prise en charge de patients atteints de Covid-19. Le service de réanimation du CHOG compte 8 lits de réanimation. Le lieutenant-colonel Antoine, de l’hôpital des armées de Metz :Ici vous avez une chambre qui a été armée pour faire de la réanimation avec deux éléments essentiels, un scope, outil paramétrique qui permet de surveiller en continue les battements du coeur et l'oxygénation de nos patients et au bout du lit un respirateur qui grâce à des tuyaux sera relié au patient et qui peut lui administrer de l'oxygène à haut débit ou alors le ventiler complètement si jamais il est trop grave au niveau respiratoire.
Des force vives pour la Guyane qui ont déjà vécu, ce pic épidémique à grande échelle, quand les malades étaient acheminé en avion ou en train, dans l’hexagone, il ya quelques mois précise Lydia, majore infirmière en réanimation :
Je viens de l'hôpital Robert Piquet à Bordeaux et nous on a pris des patients de l'est de la France. On a également pris en charge des patients de la région parisienne. Pour moi c'est être dans la continuité que de venir prendre soin des patients guyanais.
Ils sont présents pour un mois, mais la durée de leur séjour sera réexaminée en fonction de l’évolution de l’activité hospitalière durant la crise.