Dans l’ouest du territoire, sur les terres Kalina, l’art de la construction des pirogues disparait. Pour ne pas l’oublier la mairie d’Awala Yalimapo ville labellisée pays d’art et d’histoire a lancé depuis le début de l’année un projet patrimonial.
•
Dans l’ouest du territoire, sur les terres Kalina, l’art de la construction des pirogues est en train de disparaître. Pour ne pas l’oublier, la mairie d’Awala Yalimapo, ville labellisée pays d’art et d’histoire, a lancé depuis le début de l’année un projet patrimonial. L’un des derniers artisans piroguiers a terminé de fabriquer selon les coutumes une pirogue Kanawa.
Une douzaine de personnes sont réquisitionnées par Gaëtan pour l’étape finale de la conception de sa Kanawa, une pirogue de plus de 12 mètres de long. Jadis ces embarcations étaient utilisées pour la guerre par le peuple Kalina. Elles peuvent accueillir jusqu’à une trentaine de personnes. Pour Gaëtan c’est la fin d’un travail de 3 mois et demi.
A 61 ans Gaëtan est l’un des derniers artisans Kalina à fabriquer des pirogues. C’est en regardant son oncle travailler qu’il a appris, c'est sa quatrième pirogue Kanawa.
Tout seul Gaëtan a du mal à transmettre son savoir-faire. Il ne trouve pas assez d’intérêt auprès de sa famille et des jeunes d’Awala Yalimapo. La pirogue doit être mise à l’eau en Martinique à la fin de l’année, une deuxième va lui succéder. Mais celle-ci restera en Guyane.
Un savoir-faire ancestral
Une douzaine de personnes sont réquisitionnées par Gaëtan pour l’étape finale de la conception de sa Kanawa, une pirogue de plus de 12 mètres de long. Jadis ces embarcations étaient utilisées pour la guerre par le peuple Kalina. Elles peuvent accueillir jusqu’à une trentaine de personnes. Pour Gaëtan c’est la fin d’un travail de 3 mois et demi.
Un art unique au monde
A 61 ans Gaëtan est l’un des derniers artisans Kalina à fabriquer des pirogues. C’est en regardant son oncle travailler qu’il a appris, c'est sa quatrième pirogue Kanawa.Tout seul Gaëtan a du mal à transmettre son savoir-faire. Il ne trouve pas assez d’intérêt auprès de sa famille et des jeunes d’Awala Yalimapo. La pirogue doit être mise à l’eau en Martinique à la fin de l’année, une deuxième va lui succéder. Mais celle-ci restera en Guyane.