La commémoration de l’Abolition de l‘esclavage, a donné lieu à plusieurs cérémonies. Une gerbe a été déposée auprès de la statue des Marrons de la Liberté, puis, les personnalités se sont retrouvées au jardin botanique à Cayenne. Le MIR lui, organisait la marche de la Liberté à Vidal.
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Ce mercredi 10 juin, dans le cadre de la commémoration de l’Abolition de l‘esclavage, la Collectivité territoriale de Guyane a organisé deux cérémonies. Une gerbe a été déposée auprès de la statue des Marrons de la Liberté, puis, les personnalités se sont retrouvées au jardin botanique à Cayenne. De son côté le MIR (le Mouvement international pour les réparations) organisait la marche de la Liverté sur le site de l'habitation Mondélice à Vidal.
Au milieu des stèles des Hommes libres, les accords de guitare et la voix de Grégory Alexander se sont élevés pour la lecture singulière d’un poème de Léon Gontran Damas.
Un devoir de mémoire et un questionnement nécessaire au milieu des noms des 13 000 esclaves guyanais devenus nouveaux libres le 10 juin 1848.
Les membres du MIR ont rendu hommage aux esclaves de l'habitation Mondélice, dite Vidal à Rémire-Montjoly. Une habitation où les esclaves étaient particulièrement maltraités. Les ont marché jusqu'aux vestiges de l'habitation pour se recueillir symboliquement devant l'ébéne de la liberté, un arbre planté il ya 6 ans.
Le reportage de Thierry merlin et Yves Robin :
Dignité et émotion
Un décret proclamé le samedi 10 juin 1848 en Guyane. Ce mercredi 10 juin, dans le cadre de la commémoration de l’Abolition de l‘esclavage, la Collectivité territoriale de Guyane a organisé deux cérémonies. A 8h, une gerbe a été déposée auprès de la statue des Marrons de la Liberté, au rond-point Adelaïde-Tablon à Rémire. Puis, les personnalités se sont retrouvées au jardin botanique à Cayenne, devant les stèles des Hommes libres et citoyens de 1848. Un moment empreint de dignité et d’émotion.« Citoyens, en vertu du décret de la République du 27 avril 1848, au nom du peuple français, nous proclamons l’abolition de l’esclavage à la Guyane française ».
Des textes et des chants
Des mots forts et modernes pour parler du marronnage. Un écho aux noms des nouveaux libres gravés sur les dalles de pierre. La voix des jeunes comédiens Guyanais de la compagnie Maztek pour déclamer "Mon nom est Copéna" de Marie-Georges Thébia. Sur une mise en musique du saxophoniste Eduardo Cuadro-Alvarez, Hermina Duro a ensuite déclamé des textes forts du dramaturge Serge Patient.Au milieu des stèles des Hommes libres, les accords de guitare et la voix de Grégory Alexander se sont élevés pour la lecture singulière d’un poème de Léon Gontran Damas.
Un devoir de mémoire et un questionnement nécessaire au milieu des noms des 13 000 esclaves guyanais devenus nouveaux libres le 10 juin 1848.
La marche de la Liberté
Les membres du MIR ont rendu hommage aux esclaves de l'habitation Mondélice, dite Vidal à Rémire-Montjoly. Une habitation où les esclaves étaient particulièrement maltraités. Les ont marché jusqu'aux vestiges de l'habitation pour se recueillir symboliquement devant l'ébéne de la liberté, un arbre planté il ya 6 ans.Le reportage de Thierry merlin et Yves Robin :