C’est l’une des conséquences collatérales du confinement : l’augmentation des violences conjugales. Associations de défense de droit des femmes, et partenaires institutionnels partagent la même crainte : la recrudescence des violences.
Olivier De Larichaudy/MCT•
C’est l’une des conséquences collatérales du confinement : l’augmentation des violences conjugales, même si aucune donnée n’est pour l’instant exploitable. Associations de défense de droit des femmes, et partenaires institutionnels partagent la même crainte : La promiscuité, la chaleur, associées à la consommation d’alcool pour tromper l’ennui, engendrent un risque supplémentaire.
Des dispositifs toujours actifs
Aujourd’hui, le réseau d’accompagnement lance un message aux femmes victimes ou qui se sentent en danger : malgré la situation de crise, les dispositifs d’hébergement et d’écoute sont toujours actifs. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. Chaque année près de 300 femmes victimes de violence physiques et/ou morales sont reçues à "l’Arbre Fromager".
Leslie Porte directrice de l’Arbre Fromager explique :
Nous travaillons actuellement à une forme d’assistance par téléphone et en télétravail afin de soutenir ces femmes à distance. Nous avons récemment accueilli une victime à qui nous payons des nuits d’hôtel.
Des solutions urgentes
Huit femmes sont actuellement en attente d’hébergement. Les autorités recherchent des solutions.
Isabelle Hidair-Krivsky déléguée régionale aux droits des femmes précise :
Nous étudions la possibilité de louer des appartements pour venir en aide aux femmes en demande.
Et si vous êtes victimes de violences, ou si vous vous sentez en danger, l’Arbre Fromager vous écoute et vous propose des solutions : pour contacter l’association, composez le 0594 38 05.