Coronavirus : 37 cas déclarés positifs sur 610 tests réalisés en 24 heures vendredi 20 novembre

Dans sa lutte contre l’épidémie de Covid-19, la Guyane semble se situer actuellement sur une ligne de crête. Plusieurs signaux faibles attestent d’une reprise de la circulation virale.
Dans son point épistémologique qui paraît aujourd’hui, Santé publique France (SpF) confirme cette tendance à la reprise des contaminations. Il y a trois semaines, la Guyane enregistrait moins de 20 cas confirmés par jour. Désormais, c’est près de 30. Si ce chiffre fluctue aussi en fonction de la demande de test par la population, le taux de positivité confirme que l’activité repart à la hausse : il était de 8,7 % la semaine dernière contre 6,3 % en moyenne les six semaines précédentes.
 
Des clusters – terme qui avait à peu près disparu des conversations ces derniers mois – réapparaissent. En milieu professionnel. En milieu scolaire comme au lycée Melkior-Garré de Cayenne. Suite à des soirées festives à domicile ou dans des établissements recevant du public. Dans des quartiers. Ces rassemblements doivent être limités au maximum, et les participants doivent impérativement avoir le réflexe de se tester avant et quelques jours après une prise de risque.
 

Une incidence hebdomadaire de 30 cas pour 100 000 habitants


L’activité virale ne s’est jamais arrêtée sur le territoire. L’incidence hebdomadaire s’est toujours maintenue au-dessus de 30 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants. Tous ces cas ont eu le temps de créer des cas secondaires, dans le foyer, au travail, chez les amis. A Kourou, leur localisation montre que même si leur nombre est limité, aucun secteur de la ville n’est épargné.
 

Les gestes barrières moins respectés


Les causes de cette reprise sont multiples. La moindre adhésion aux gestes barrières en est une majeure. Santé publique France termine aujourd’hui une enquête téléphonique sur ce sujet auprès de plus de 200 personnes. Si une large majorité affirme porter le masque et se laver les mains, seule une minorité assure ne pas embrasser ni serrer les mains, éviter les rassemblements et les interactions sociale, respecter la distance d’un mètre avec autrui.
Surtout, un tiers des personnes interrogées admettent moins respecter les gestes barrières qu’au moment du pic de juin-juillet. Le risque, même si l’on est asymptomatique, est de transmettre le virus à une personne fragile, qui développera une forme grave. 

Sources : Agence Régionale de Santé de la Guyane & Santé Publique France