Depuis hier, de nouveaux quartiers ont été ajoutés à ceux mis en confinement sur la liste de l'arrêté préfectoral dans différentes communes. Bellevue, Dégrad Savanes et Organabo à Iracoubo sont confinés à la demande du maire. Les habitants protestent contre cette mesure qu'ils jugent arbitraire.
Depuis le 29 juin un arrêté préfectoral dans le cadre de la crise sanitaire Covid-19 fixe les conditions de déplacements en Guyane et les horaires d'application du couvre-feux étendu sur l'ensemble du territoire.
Parmi les nouveaux quartiers ciblés par cette mesure trois villages amérindiens d'Iracoubo, Bellevue, Dégrad Savanes et Organabo. La demande a été faite auprès de la préfecture par la maire Cornélie Sellali par un courrier daté du 27 juin. La maire précise notamment :
Notre mode de vie, culturel et rural, s’allie difficilement avec la distanciation physique, et malgré toute la bonne volonté et la stratégie de pédagogie que nous mettons en place, le respect des gestes barrières n’est malheureusement pas une priorité pour tous. Il y a donc urgence, pour préserver la santé des habitants et stopper la circulation du virus, à restreindre les entrées et sorties des principaux villages (Bellevue, Flèche, Organabo) en y appliquant des mesures « Stop-COVID-19 ».
Elle réclame également un dépistage massif au bourg d'Iracoubo et à Bellevue.
Une mesure qui n'a pas du tout été appréciée par les habitants de ces villages. Ils ont d'ailleurs appris qu'ils étaient confinés aux informations.
Ce matin, ils ont envoyé un communiqué où ils dénoncent une décision unilatérale de la maire Cornélie Sellali qui les met devant le fait accompli. Ils réagissent en demandant à rencontrer les services de l’Etat, la Maire, le Préfet et l’ARS pour une réelle concertation concernant cette situation.
Ils restent cependant solidaires dans la lutte contre la Covid-19.
Arrêté préfectoral du 29 juin ICI
Pus spécifiquement, il précise les zones "Stop Covid-19", c'est à dire des quartiers particulièrement touchés par le propagation du virus et qui se retrouvent dans un confinement strict. Les habitants doivent avoir des motifs impératifs pour se déplacer. Les quartiers de 8 communes sont concernées. Cayenne, Rémire-Montjoly, Matoury, Macouria, Kourou, Montisinéry, Saint-Laurent-du-Maroni et Iracoubo.
Trois villages amérindiens d'Iracoubo confinés
Parmi les nouveaux quartiers ciblés par cette mesure trois villages amérindiens d'Iracoubo, Bellevue, Dégrad Savanes et Organabo. La demande a été faite auprès de la préfecture par la maire Cornélie Sellali par un courrier daté du 27 juin. La maire précise notamment :Notre mode de vie, culturel et rural, s’allie difficilement avec la distanciation physique, et malgré toute la bonne volonté et la stratégie de pédagogie que nous mettons en place, le respect des gestes barrières n’est malheureusement pas une priorité pour tous. Il y a donc urgence, pour préserver la santé des habitants et stopper la circulation du virus, à restreindre les entrées et sorties des principaux villages (Bellevue, Flèche, Organabo) en y appliquant des mesures « Stop-COVID-19 ».
Elle réclame également un dépistage massif au bourg d'Iracoubo et à Bellevue.
Lettre de la maire d'Iracoubo du 27 juin ICI
Les habitants réclament une réunion d'information avec les autorités sanitaires
Une mesure qui n'a pas du tout été appréciée par les habitants de ces villages. Ils ont d'ailleurs appris qu'ils étaient confinés aux informations.Ce matin, ils ont envoyé un communiqué où ils dénoncent une décision unilatérale de la maire Cornélie Sellali qui les met devant le fait accompli. Ils réagissent en demandant à rencontrer les services de l’Etat, la Maire, le Préfet et l’ARS pour une réelle concertation concernant cette situation.
Ils restent cependant solidaires dans la lutte contre la Covid-19.
Lire ICI le communiqué des habitants des villages d'Iracoubo