Alertés ce dimanche par des éléments remontant du milieu de l’orpaillage clandestin via les réseaux sociaux, nous avons pu confirmer l’information auprès de sources fiables : au moins quatre orpailleurs sont décédés entre fin février et le 8 mars pour des raisons encore non élucidées. Trois sont morts au service réanimation du Centre Hospitalier de Cayenne “suite à des atteintes neurologiques”, selon une source hospitalière. Un autre est décédé en forêt, mais il pourrait y avoir eu un à deux autres décès de plus sur les sites illégaux, selon nos informations. Les défunts venaient des sites clandestins du secteur “Eaux Claires”, à Maripasoula.
A ce stade, plusieurs hypothèses sont envisagées, notamment une intoxication à un ou plusieurs métaux lourds, un virus ou encore une infection. L’Agence Régionale de Santé (ARS) suit cette affaire de près. Toujours selon nos informations, la section de recherches de la gendarmerie a été saisie d’une enquête pour élucider les causes de ces décès. Contacté ce dimanche, le procureur de la république n’a pas répondu à nos sollicitations.