124 épaves ont été répertoriées, la moitié d’entre elles ont déjà été enlevées.
Que deviennent ces carcasses ?
Reynald Vallée, le Directeur Général des Territoires et de la Mer en Guyane apporte ces précisions :Il s’agit d’un stock historique qu’on est en train d’enlever. Les véhicules sont retirés du bord des routes, emmenés dans un centre agrée ICPE situé à Kourou. Les véhicules sont ensuite dépollués puis compactés. Les ferrailles sont évacuées vers l’Europe et tous les fluides dangereux évacués vers un centre en métropole.
En cette période de dengue, ces véhicules hors d’usage peuvent abriter des gîtes larvaires
Reynald Vallée, le Directeur Général des Territoires et de la Mer en Guyane :
On est sur une opération qui vise à dégager les abords du réseau routier qui avec ces épaves présentent des risques de sur-accident et évidemment un risque en matière d’épidémie de dengue car ils constituent des gîtes larvaires.
Cayenne veut aussi faire le ménage
Dans le chef lieu de la Guyane, la police municipale a recensé environ 300 véhicules abandonés sur les bords des routes.
On va s'efforcer de commencer les opérations lorsqu'on aura trouvé une solution pour pouvoir stocker les véhicules et les évacuer. On pense pouvoir débuter en juillet ou août.
On est en train de chercher des terrains, des solutions, nous travaillons là dessus. Pour l'instant il n'y a pas de possiblité de les stocker.
Le traitement des véhicules hors d’usage est loin d’être opérationnel en Guyane, notamment depuis l’incendie d’une casse dans l’agglomération Cayennaise.
Une solution devrait pouvoir bientôt être mise en place
Une solution bientôt ! annonce la direction des Territoires et de la Mer en Guyane chargée de cette problématique.
Un appel à manifestation d’intérêt vient d’être lancée de façon à favoriser l’identification d’opérateurs qui seraient intéresser pour développer des centres VHU conformes sur l’ensemble du territoire.