L'alchimie organisation-public a pris et durant ces quatre jours du FICAC, si l'Ouest était bien représenté, c'est toute la Guyane qui est venue soutenir et saluer cette performance du millésime 2020 avec une programmation de qualité cette année encore.
Il a fallu trouver des solutions pour faire avec la crise sanitaire et ne serait-ce que le maintien de l'événement a été l'engagement d'un collectif prêt à relever un challenge. Un FIFAC en version hybride qui aura favorisé la mise en réseau et contact de professionnels de la filière, des talents en quête d'infos, de conseils, pour le renforcement de la filière docu qui a son public.
Samedi pour la clôture, lors de leurs interventions, les différents orateurs ont salué la performance collective de cette édition 2020 et ont promis que ce festival grandirait encore.
Honneur, respect et…des remerciements
Conseillère spéciale avec la délégation de la Culture de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, Renélise Briquet, loin des discours traditionnels aura dès ses premiers mots embarqué le public dans une atmosphère particulière. Saluant avec maestria l'organisation et les festivaliers, l'élue saint-laurentaise a magnifié le Camp de la transportation devenu lieu d'espoir, de création et de projection vers un devenir construit par et pour tous. Ses hommages et remerciements sur le ton de « Honneur et Respect » ont capté l'assistance et montré l'importance du festival pour une ville qui se veut patrimoniale, d’art et d'histoire et, de cultures.
Roman de Chalco-Lefay a salué :
La vice-présidente de la collectivité territoriale à annoncé le soutien acquis de la CTG pour la 3ème édition du FIFAC, annonce saluée par une salve d'applaudissements du public.« ce FIFAC réussi en version hybride. On peut réaliser de belles choses en Guyane. La filière cinématographique et de l'audiovisuel mérite que l'on s'y investisse. Cette filière économique est encore embryonnaire mais elle est porteuse de richesses et d'emplois. La CTG prendra toute sa part avec des partenaires pour mieux accompagner financièrement la filière afin de sécuriser la production et la diffusion des œuvres. »
Le Camp de la transportation, un véritable écrin
« La crise sanitaire a permis de positiver le FIFAC. Tous les films de la sélection seront disponibles sur la Plateforme Outremer de France Télévisions… Il y a beaucoup de talents en Guyane demandent qu'à exploser et explorer le monde. Nous serons là en 2021 pour une 3ème édition de qualité encore ».
Jacques Martial, le président du jury s'est dit :
« Heureux, fier et content car la Guyane rayonne sur la carte du cinéma, du docu. Ce Camp de la transportation est un véritable écrin. Un festival s'écrit de manière perpétuelle. Face a la situation sanitaire, il a fallu trouver des solutions , astuces et permettre d’assurer le développement du festival à travers l'exploitation de l'univers numérique. Là aussi, chapeau aux équipes pour la qualité des prestations. »
Et l’expérimenté homme de culture, auteur et réalisateur n'a pas été avare de compliments sur les œuvres en compétition et la qualité des échanges lors des ateliers et entre professionnels, une véritable griffe FIFAC qu'il faut préserver et accompagner selon Jacques Martial.
L’édition 2021 s'annonce riche avec l'ambition d'aller plus haut en qualité et poursuivre cette ouverture à l'international pour que ce festival soit inscrit dans les agendas et que la Guyane attire créateurs , réalisateurs et producteurs pour en faire une terre de tournage.