Le combat d’une mère, sa fille de 14 ans s’est donnée la mort par pendaison

Mari—Carmen Guimaraes mère de Taymara 14 ans
Taymara 14 ans, collégienne, met fin à ses jours par pendaison chez elle. En mai 2019, elle aurait été victime de harcèlement scolaire. Sa mère Mari-Carmen Guimaraes, inconsolable, a porté plainte, le 20 avril dernier, pour «non-assistance à mineur en danger » avec constitution de partie civile.

Mari-Carmen Guimaraes, réclame justice. Sa fille, Taymara, une collégienne de 14 ans, met fin à ses jours, le 25 mai 2019. Scolarisée au collège Justin Catayée, à Cayenne, en 4ème, cette jeune fille, selon sa mère aurait été victime de harcèlement scolaire. Une mère qui n’a pas pu venir l’acte de désespoir, irréparable de son enfant.

Mari-Carmen Guimaraes devant les photos de sa fille

Deux ans et demi plus tard, inconsolable, elle porte plainte.

Selon la maman Mari-Carmen Guimaraes :

« la veille de la fête des mères, elle est venue, elle m’a  embrassé, je ne savais pas que c’était la dernière fois que je la voyais en vie ». Et d'ajouter : « elle était harcelée, dans l’établissement et en dehors du collège, elle est revenue couverte de boue une fois, mais elle n’a pas osé m’expliquer la gravité de la situation ».

Cette mère face à ses souvenirs douleureux, contient difficilement ses larmes :

« Taymara a alerté plusieurs fois par écrit un conseiller principal d’éducation et un policier intervenant au collège sans résultat, pire Taymara passe pour la coupable ».

Les protocoles de l'éducation nationales ont été appliqués

Du coté de l’éducation nationale, l’établissement a appliqué les protocoles en vigueur. Le principal du collège Raymond Mordice, déclare que Taymara n’était pas indiquée comme victime de harcèlement scolaire.

Trois mois avant le suicide de Taymara, une réunion de l’équipe pédagogique, déclare que c’est une bonne élève, mais que  son comportement a changé, elle est devenue agressive.

Une médiation a été réalisée deux jours avant le drame, entre Taymara et une élève avec qui elle avait eu un différend.

Le rectorat rappelle que pour l’instant, il faut laisser la justice faire son travail, pour déterminer les différentes responsabilités et s’il y a eu «non-assistance à mineur en danger ».  Des enseignants ont été entendus par les policiers, l’enquête suit toujours son cours.  Sa mère réclame toujours justice et reste inconsolable.