Ce matin, l'accès au collège Léodate Volmar a été bloqué par un groupe de parents d'élèves et d'enseignants. Ce mouvement fait suite à plusieurs incidents, dont l'agression de la principale et du CPE, qui ont poussé le personnel éducatif à se mettre en droit de retrait. "Le mouvement commence par l'agression de la principale et du CPE. Suite à ça, nous nous sommes mis en droit de retrait," explique un enseignant sous couvert d'anonymat.
Lors d'une réunion hier, les parents ont décidé de se joindre au mouvement que les enseignants avaient initié et ont ainsi exprimé leur inquiétude commune pour la sécurité et la qualité des conditions d'enseignement au sein de l'établissement. "Hier, nous avons invité les parents à une réunion. À ce moment-là, les parents ont pris leur décision," confie un enseignant, qui choisit de rester anonyme.
Les revendications portent sur l'amélioration des conditions de sécurité au collège, notamment par l'ajout d'un troisième CPE et de cinq surveillants supplémentaires.
Nous voulons un troisième CPE et nous voulons cinq surveillants de plus pour que cesse l'insécurité et la violence dans le collège,
indique un enseignant.
Malgré la communication de ces besoins au rectorat, les enseignants estiment que leurs préoccupations ne sont pas pleinement prises en compte, surtout face à des problèmes jugés prioritaires comme la présence de nuisibles et les soucis électriques dans certains bungalows.
Le rectorat considère qu'ils ont fait leur travail parce qu'ils sont en train de résoudre les problèmes matériels, mais ce qu'ils ne semblent pas comprendre, c'est l'insécurité dans les établissements scolaires,
ajoute un enseignant.
Les incidents rapportés au collège Léodate Volmar incluent des agressions verbales et physiques. Ces événements ont soulevé des questions sur la sécurité et ont motivé les enseignants et les parents d'élèves à demander des améliorations dans les conditions d'enseignement.