Les Tréteaux du Maroni : un festival bigarré pour la 18e édition

La 18e édition des Tréteaux du Maroni, orchestrée par Evelyne Guillaume, offre une plongée artistique intitulée "Parentèles 24". Organisé par le centre dramatique Kokolampoe, ce festival met à l'honneur la diversité culturelle et l'esprit de communauté à travers des spectacles, expositions et échanges artistiques variés.
Ewlyne Guillaume Directrice artistique du centre dramatique de Kokolampoe

La 18e édition des Tréteaux du Maroni se démarque par sa thématique "Parentèles 24", illustrant une vision élargie de la famille et de la communauté. Le festival se veut un creuset de diversité culturelle, pour accueillir des artistes locaux et internationaux pour une série de représentations qui traversent les genres et les frontières.

Parmi les moments forts, les spectacles de marionnettes africaines se distinguent par leur mélange unique d'humour, de musique et de narration, offrant aux spectateurs des récits vibrants et colorés. Le monologue poignant de Dieudonné Niangouna sur la résilience et l'identité ajoute une couche d'intensité émotionnelle au festival, démontrant la capacité de l'art à guérir et à unir.

De ce coté - de Dieudonné Niangouna (Congo)

Le programme inclut également une performance innovante de clowns finlandaises, mise en scène par Evelyne Guillaume. Inspirée de "La Nuit caribéenne", cette pièce explore les thèmes de la réflexion personnelle et de l'optimisme à travers le prisme unique de l'art clownesque.

Les Tréteaux du Maroni offrent également un espace d'exposition de photographie intitulé “En pointillé”, dont certaines remontent à une quarantaine d’années, et des projections qui mettent en lumière la longue histoire et le dynamisme actuel du théâtre, pour souligner l'impact positif du soutien continu à la création artistique.

Labyrinthe joué par Serge Abatucci

Des initiatives interactives telles que les impromptus et la scène ouverte enrichissent l'expérience du festival, encouragent la participation du public et la découverte de nouveaux talents. Le festival se positionne ainsi comme une célébration vivante de l'art, où chaque performance, exposition et atelier contribuent à tisser les liens d'une communauté artistique vibrante et inclusive.

En résumé, la 18e édition des Tréteaux du Maroni incarne un engagement envers l'art comme moyen de connexion, d'expression et de réflexion collective, pour offrir un espace privilégié pour célébrer la diversité, la créativité et la solidarité humaine.

Le programme du festival est déjà disponible en téléchargement sur le site de Kokolampoe.