Acte 1 : une feuille de route…
Dans le hall des sports de la capitale du Lawa, élus et parlementaires ont répondu à l'appel du collectif populaire Apachi, qui milite pour un développement équilibré du territoire. Un document accouché malgré l'absence dénoncée des services de l'Etat. La déclaration se veut une feuille de route avec des engagements censés garantir les conditions d’un développement de tout le territoire guyanais. Un développement qui selon les participants ne se fera pas sans des infrastructures de communication qui relient les communes du fleuve et de l’intérieur au littoral.
Une route le long du fleuve Maroni, mais aussi une route qui se rend à Saül au cœur du pays enclavé, d’ici 2030.
Acte 2 : un Conseil de la continuité…
Après avoir fédéré toutes les forces politiques pour faire avancer ce dossier des routes pour « libérer » les communes de l’intérieur, les signataire de La Déclaration de Maripasoula, se retrouveront le 25 août dans la sous-préfecture de St Laurent-du-Maroni. Seront alors invitées les communes de l’Est de la CCEG (Communauté des Communes de l’Est Guyanais), histoire de fédérer encore plus d’acteurs face à l’Etat qui fait la sourde oreille…
Ce nouveau congrès, devra lui déboucher sur la mise en place du « Conseil de la continuité et de l’égalité territoriale ».