[Municipales 2020] L'agenda de l'installation des conseils municipaux en Guyane

Les 15 conseils municipaux élus au premier tour le 15 mars vont être progressivement installés à partir de ce week-end.  les premiers conseils ce samedi jusqu’à jeudi prochain.

Cette première réunion a pour objet principal l’élection du maire et des adjoints.

Cette réunion du conseil municipal sera organisée dans des conditions particulières puisqu’en raison de l’épidémie de coronavirus le port du masque et la mise à disposition de gel hydro-alcoolique sont recommandés par le conseil scientifique.
Il faut également que chaque participant dispose d’un espace d’au moins 4m2, pour respecter les mesures de distanciation physique.
Des contraintes qui peuvent empêcher la tenue en mairie de cette réunion publique.
Paul-Marie Claudon, secrétaire général des services de l’Etat en Guyane précise :
 

Le maire peut demander au préfet que la première réunion du conseil municipal se tienne dans un autre lieu à condition que les conditions sanitaires soient respectées, et à condition que le lieu ne contrevienne pas à l’exigence de neutralité pendant la tenue du conseil municipal. Autre possibilité laissée aux maires, c’est d’interdire la présence du public, dans ce cas, il faut quand même que les débats soient retransmis de façon à donner un caractère public.

Ce samedi, les conseils municipaux de Cayenne, Saint-Georges de l’Oyapock, Kourou, Sinnamary, Saint-Elie, Grand-Santi, Ouanary et Mana seront installés. Les élus de Régina et d'Apatou se réuniront pour leur part dimanche matin.
Lundi, viendra le tour de Saint-Laurent-du-Maroni et Maripasoula et mercredi Montsinery, Camopi et Macouria. 

La plupart des communes concernées ont décidé d’organiser ce premier conseil municipal en dehors de la mairie et sans public

Certaines communes comme Camopi par exemple, l’ont maintenu dans son lieu habituel.
La grande majorité prévoit également une retransmission numérique de cette séance, quand cela est possible. A Maripasoula et Saint-Elie, les services municipaux envisagent – bien malgré eux – de s’en passer, faute de réseau.