C’est l’une des trois dernières léproseries classées monument historique dans le monde, l’Acarouany subit les ravages du temps et des hommes. Une association se bat pour la préserver : la Sarpa.
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L’ancienne léproserie de l’Acarouany se trouve sur la rive gauche de la rivière qui porte le même nom, à quelques kilomètres du bourg de Mana, dans l’Ouest Guyanais.
Elle a été fondée en 1833 par la Sœur Anne-Marie Javouhey. Intéressée par le sort des lépreux mal soignés, la révérende-mère a obtenu de les installer sur place.
Retrouvez ici plus d’informations.
Dans les années 50, le site a été modernisé avec la création d’une salle de spectacle. L’association Sarpa (Sauvegarde, Actualisation, Rayonnement, Patrimoine Acarouany) se charge seule de la rénover depuis quelques mois.
« On a mis du temps avant de nous rendre compte que c’était une salle qui permettait aux artistes qui venaient pour distraire les malades, de rentrer par l’extérieur, et d’arriver sur ce podium destinés à leurs représentations », indique Michel Ange, président de la Sarpa.
Passionné par l’histoire, il veille à restaurer certains bâtiments du site, qui pour certains sont squattés : « aujourd’hui nous sommes complètement coincés parce que quelqu’un vit dedans. Nous avons dû fermer les deux autres bâtiments car ils étaient régulièrement vandalisés et donc détériorés » déplore-t-il.
Aujourd'hui, le site est victime des assauts du temps et des incivilités alors qu'il regorge de témoignages de l'histoire souligne Michel Ange : « On ne savait pas qu’il y avait également un cimetière. La forêt avait repris ses droits. Nous avons erré pendant longtemps avant de pouvoir découvrir d’abord une tombe, puis deux, puis ensuite on a vu qu’il y avait peut-être 200, 300 tombes dans ce cimetière ».
Il y a trois léproseries classées monument historique dans le monde, parmi elles, l’Acaraouany. Michel et son association luttent farouchement pour préserver le site.
Elle a été fondée en 1833 par la Sœur Anne-Marie Javouhey. Intéressée par le sort des lépreux mal soignés, la révérende-mère a obtenu de les installer sur place.
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Dans les années 50, le site a été modernisé avec la création d’une salle de spectacle. L’association Sarpa (Sauvegarde, Actualisation, Rayonnement, Patrimoine Acarouany) se charge seule de la rénover depuis quelques mois.
« On a mis du temps avant de nous rendre compte que c’était une salle qui permettait aux artistes qui venaient pour distraire les malades, de rentrer par l’extérieur, et d’arriver sur ce podium destinés à leurs représentations », indique Michel Ange, président de la Sarpa.
Passionné par l’histoire, il veille à restaurer certains bâtiments du site, qui pour certains sont squattés : « aujourd’hui nous sommes complètement coincés parce que quelqu’un vit dedans. Nous avons dû fermer les deux autres bâtiments car ils étaient régulièrement vandalisés et donc détériorés » déplore-t-il.
Une page historique qui peut disparaitre
Aujourd'hui, le site est victime des assauts du temps et des incivilités alors qu'il regorge de témoignages de l'histoire souligne Michel Ange : « On ne savait pas qu’il y avait également un cimetière. La forêt avait repris ses droits. Nous avons erré pendant longtemps avant de pouvoir découvrir d’abord une tombe, puis deux, puis ensuite on a vu qu’il y avait peut-être 200, 300 tombes dans ce cimetière ».
Il y a trois léproseries classées monument historique dans le monde, parmi elles, l’Acaraouany. Michel et son association luttent farouchement pour préserver le site.
« Nous Guyanais, nous devons nous rappeler que c’est Anne-Marie Javouhey, une Bourguignonne, qui a créé cette léproserie afin de venir en aide aux déshérités de cette époque. La lèpre était une maladie odieuse mais qui ne tuait pas rapidement. Il me semble donc que c’est un devoir de mémoire que de faire connaître l’amour que ces gens-là portaient à ce peuple »