Saint-Laurent : signature d'un contrat de sécurité intégré pour 4 ans

Face à la montée en flèche des actes de violences dans la ville principale de l'ouest, l'état et la municipalité s'engagent sur le contrat de sécurité intégré de 4 ans, à mettre en place des actions précises, qui se veulent efficaces, pour faire de la deuxième plus grande ville de la Guyane un lieu de vie plus sur.

Lundi 11 juillet, le contrat de sécurité intégré a été signé par le préfet, la maire de la commune et le procureur de la République.

Le préfet de Guyane, Thierry Queffelec et la maire de Saint-Laurent, Sophie Charles

Face aux faits de violences qui tendent à se multiplier ces dernières semaines, il faut avoir les moyens de lutter, ce contrat qui engage l'état et la mairie de Saint-Laurent prévoit plusieurs actions, de prévention d'abord avec par exemple la mise en place d'une antenne de l'école de la deuxième chance, la création d'une veille socio-éducative pour lutter contre la déscolarisation, des points d'écoute dans les quartiers prioritaires pour sensibiliser sur le phénomène des mules et également la mise en place d'une cellule d'aide aux victimes.

La sécurité judiciaire a été également abordée. Dès le mois de septembre, un juge des enfants sera affecté à Saint-Laurent accompagné de 4 magistrats qui viendront en renfort.

L'attente principale est néanmoins tournée vers la cité judiciaire prévue pour fin 2025, dont on ne peut pas encore prévoir les effectifs.

Ce contrat de sécurité intégré est le premier du genre en Guyane, le deuxième à être signé dans les DOM, et représente un outil efficace pour la maire de Saint-Laurent du Maroni, Sophie Charles qui veut rendre sa ville plus sûre. Ces mesures seront étalées jusqu'en 2026.

Un bilan des actions réalisées sera présenté chaque année.