Thierry Queffelec, le préfet de Guyane alerte sur la reprise épidémique en Guyane

Thierry Queffelec, le préfet de Guyane invité de Mayouri info a répondu sans détour sur l'affaire Tarcy, l'homme mordu par un chien de la brigade policière dimanche dernier. Il regrette l’utilisation du chien sur un manifestant. Il a aussi alerté sur la virulence de la reprise épidémique.

 Sur l'utilisation d'un chien policier pour disperser des carnavaliers, le préfet Thierry Queffelec n'a pas éludé. Il y a eu plainte, il faut laisser maintenant la justice faire son travail. Mais il comprend bien la colère de tout un chacun :

Tout l'intérêt de la justice c'est qu'il y aura des parties civiles , si l'état est responsable, l'état saura être là ... mais une chose est sûre en matière d'ordre on utilise pas de chien. L'IGPN a été mandaté ... On appliquera la décision de justice dans son intégralité...


Il n'a, cependant, pas oublié de rappeler que les différentes personnes concernées dans cette affaire étaient en rupture par rapport à un arrêté préfectoral d'interdiction. Toutefois, quelque soit les circonstances de cet incident, il affirme :

On ne lâche pas des chiens sur des gens ...


Thierry Queffelec a souligné que les mesures de couvre-feu étaient prises pour protéger la population en cette période particulière où les chiffres du covid  montent très vite. La Guyane dépasse maintenant la barre des 200 contaminations quotidiennes :

Le virus dans 15 jours, 3 semaines, va remplir les réanimations... On ne peut qu'interdire les manifestations... C'est la responsabilité de l'état est de dire attention...


La campagne de vaccination démarre demain en Guyane et le préfet rappelle que l'objectif est d'aller très vite tout en respectant le choix des gens qui ne veulent pas être vaccinés. Toutefois, il a souligné qu'il y avait un danger réel actuellement au regard de la vitesse de propagation du virus sur le territoire, il faut en tenir compte.

L'intégralité de cette interview ICI

Invi Thé Café : Thierry Queffelec Préfet de Guyane