Une coordination transfrontalière a vu le jour
Une coopération qui débute maintenant mais qui est prévue sur le long terme. Le délégué du ministre de la santé du Suriname rencontre les équipes mobiles de vaccination duCHOG.
Même si le Surinam atteint les 200 000 vaccinations, avec la capitale et les grande villes. En ce qui concerne les villages de l’intérieur c’est plus compliqué.
Le représentant du Ministre de la santé, s’est rendu en pays paramaka et en pays djuka en pirogue. Les peuples du fleuve restent très réticents à la vaccination explique Herman Jintie délégué du ministre de la santé :
Ma venue ici, c'est pour voir comment se passe la vaccination au niveau de la Guyane et comparer ce que nous faisons de l'autre côté et voir ensemble comment nous pouvons nous entraider. Ces échanges nous permettent d'apprendre chacun de notre côté les pratiques. Que les messages soient les mêmes de chaque côté du fleuve...
Faire passer un message commun auprès des populations du Maroni
Il faut déconstruire les idées reçues de la population et apporter l’information et l’accès aux soins.
Depuis le début de la pandémie 22 465 personnes ont été positives au covid-19 au Suriname.
Pour les peuples du Maroni, il n'y a pas vraiment de frontière, puisqu’il y a des familles des deux côtés du fleuve. Même si la frontière est, officiellement, fermée, les mouvements de population continuent rappelle Fredrik Terlutter, responsable de la vaccination au CHOG
Cette coopération c'est la base du travail transfrontalier entre le Suriname et la France et l'objectif de cette mission est de faire le point sur les hésitations vaccinales du peuple sur le fleuve et le plus important c'est qu'il entende une voix commune, car pour les gens du fleuve la frontière n'existe pas ... En faisant un travail transfrontalier on va réussir le message efficace côté français...
La mission s’est achevée par la rencontre avec Jean-Paul Fereira, sur la question du fonctionnement des centres de santé et des dispensaires tout le long du Maroni.