Dans le sud de la Guyane, à Maripa-Soula, le confinement est également appliqué dans les villages amérindiens isolés. C’est le cas à Taluen qui compte 300 habitants. Mais il faut bien continuer à chasser et à pêcher pour nourrir sa famille.
Corinne Bergeron/MCT •
Dans le sud de la Guyane, à Maripa-Soula, le confinement est également appliqué dans les villages amérindiens isolés. C’est le cas à Taluen qui compte 300 habitants. Mais il faut bien continuer à chasser et à pêcher pour nourrir sa famille.
Malgré cet isolement, les messages de prévention sont bien arrivés dans le village. Des affiches ont été installées, traduites en langue wayana. Et puis il y a un médecin et un infirmier qui sont présents au dispensaire.
Ici les logements sont des carbets ouverts mais chaque famille reste chez elle et respecte les mesures de confinement. Le capitaine du village est passé chez tout le monde et il a distribué les attestations de déplacement pour ceux qui auraient la nécessité de se rendre au bourg de Maripa-Soula afin d’y faire quelques courses.
Pas de commerce
Car à Taluen, pas de commerce. Seulement l’épicier asiatique installé de l’autre côté de la rivière, au Suriname voisin. Alors les habitants continuent de pêcher et d’aller à la chasse afin de subvenir à leurs besoins.
Sarah est une jeune mère de famille de Maripa-Soula qui a fait le choix de rentrer au village de Taluen auprès de sa belle-famille durant toute la durée du confinement. Elle nous raconte le quotidien du village.
Un reportage de Corinne Bergeron :
Taluen est un village amérindien de Maripa-Soula. Ces habitants sont aussi en confinement.