La réponse de l’Etat face à l’augmentation de l’orpaillage clandestin dans le Parc Amazonien, sur le Haut Maroni. Le préfet était le week-end dernier à Maripasoula pour rencontrer une délégation du WWF, le Fonds Mondial pour la Nature, en déplacement dans la commune.
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La réponse de l’Etat face à l’augmentation de l’orpaillage clandestin dans le Parc Amazonien, sur le Haut Maroni. Le préfet était le week-end dernier à Maripasoula pour rencontrer une délégation du WWF, le Fonds Mondial pour la Nature, en déplacement dans la commune. L’occasion d’évoquer le renforcement du dispositif de lutte contre l’orpaillage illégal et les relations diplomatiques avec le Surinam, base arrière des garimpeiros.
145 sites d’orpaillage clandestin recensés par le Parc Amazonien sur son territoire mi-septembre. Plus 10 % par rapport au dernier comptage, en janvier. Deux mois plus tard, à Maripasoula, le préfet fait le point sur le dispositif de lutte devant une délégation du WWF, le Fonds Mondial pour la Nature. Le dispositif doit être renforcé d’ici la fin de l’année : 108 militaires, une section du génie et 35 gendarmes mobiles sont déjà engagés sur le Haut-Maroni, reste le problème des base arrière des garimpeiros, au Surinam. Le 18 octobre, à Paramaribo, le préfet a rencontré le ministre des affaires étrangères du Surinam. Il a demandé l’arrêt de la pollution du Maroni générée par de grandes barges sur la rive surinamaise
La possible reprise des patrouilles conjointes sur le Maroni a aussi été évoquée. Des patrouilles interrompues après que le Surinam ait dénoncé des opérations de destructions de matériel d’orpailleurs clandestins, menées par les français l’an dernier sur le Maroni. Une réunion franco-surinamaise est prévue « avant la mi-décembre » à Saint Laurent du Maroni pour poursuivre le dialogue, selon le préfet.
A noter qu’il est aussi envisagé d’aller vers la création d’un centre de coopération policière franco-surinamais dans la capitale de l’ouest, comme il y a un centre franco-brésilien sur la frontière de l’Oyapock.
Dispositif de lutte
145 sites d’orpaillage clandestin recensés par le Parc Amazonien sur son territoire mi-septembre. Plus 10 % par rapport au dernier comptage, en janvier. Deux mois plus tard, à Maripasoula, le préfet fait le point sur le dispositif de lutte devant une délégation du WWF, le Fonds Mondial pour la Nature. Le dispositif doit être renforcé d’ici la fin de l’année : 108 militaires, une section du génie et 35 gendarmes mobiles sont déjà engagés sur le Haut-Maroni, reste le problème des base arrière des garimpeiros, au Surinam. Le 18 octobre, à Paramaribo, le préfet a rencontré le ministre des affaires étrangères du Surinam. Il a demandé l’arrêt de la pollution du Maroni générée par de grandes barges sur la rive surinamaise
Une réunion prévue avec les autorités surinamaises
La possible reprise des patrouilles conjointes sur le Maroni a aussi été évoquée. Des patrouilles interrompues après que le Surinam ait dénoncé des opérations de destructions de matériel d’orpailleurs clandestins, menées par les français l’an dernier sur le Maroni. Une réunion franco-surinamaise est prévue « avant la mi-décembre » à Saint Laurent du Maroni pour poursuivre le dialogue, selon le préfet.A noter qu’il est aussi envisagé d’aller vers la création d’un centre de coopération policière franco-surinamais dans la capitale de l’ouest, comme il y a un centre franco-brésilien sur la frontière de l’Oyapock.
La réponse de l’Etat face à l’augmentation de l’orpaillage clandestin dans le Parc Amazonien, sur le Haut Maroni. Le préfet était le week-end dernier à Maripasoula pour rencontrer une délégation du WWF, le Fonds Mondial pour la Nature, en déplacement dans la commune.