La réponse de l’Etat face à l’augmentation de l’orpaillage clandestin dans le Parc Amazonien, sur le Haut Maroni. Le préfet était le week-end dernier à Maripasoula pour rencontrer une délégation du WWF, le Fonds Mondial pour la Nature, en déplacement dans la commune.
Laurent Marot/MCT •
La réponse de l’Etat face à l’augmentation de l’orpaillage clandestin dans le Parc Amazonien, sur le Haut Maroni. Le préfet était le week-end dernier à Maripasoula pour rencontrer une délégation du WWF, le Fonds Mondial pour la Nature, en déplacement dans la commune. L’occasion d’évoquer le renforcement du dispositif de lutte contre l’orpaillage illégal et les relations diplomatiques avec le Surinam, base arrière des garimpeiros.
Une réunion prévue avec les autorités surinamaises
La possible reprise des patrouilles conjointes sur le Maroni a aussi été évoquée. Des patrouilles interrompues après que le Surinam ait dénoncé des opérations de destructions de matériel d’orpailleurs clandestins, menées par les français l’an dernier sur le Maroni. Une réunion franco-surinamaise est prévue « avant la mi-décembre » à Saint Laurent du Maroni pour poursuivre le dialogue, selon le préfet.
A noter qu’il est aussi envisagé d’aller vers la création d’un centre de coopération policière franco-surinamais dans la capitale de l’ouest, comme il y a un centre franco-brésilien sur la frontière de l’Oyapock.
La réponse de l’Etat face à l’augmentation de l’orpaillage clandestin dans le Parc Amazonien, sur le Haut Maroni. Le préfet était le week-end dernier à Maripasoula pour rencontrer une délégation du WWF, le Fonds Mondial pour la Nature, en déplacement dans la commune.