Ils n'étaient pas convié à la conférence de presse de ce 27 juillet mais les jeunes résidant àau Fhejoc espéraient bien y prendre part. Mais, ils ont pas eu accès à cet échange, pas plus que le collectif Trop Violans qui les accomagnait. Néanmoins, la CTG se préoccupe de leur sort et leur a proposé une solution de relogement, alors qu'elle n'est ni le bailleur, ni le gérant de ce foyer d'hébergement.
Bernadette Duclona-Constant, 10 vice-présidente, déléguée à la citoyenneté et au vivre ensemble :
"On a proposé également à ces jeunes de supporter le surplus qui ne serait pas à leur charge. On ne comprend pas que telles propositions ne soient pas acceptées. Nous ne comprenons pas la nécessité pour ces jeunes de rester dans des locaux alors que les conditions sanitaire, d'hygiène et de sécurité ne soient pas réunies."
Au Fhejoc, le discours est tout autre. Belinda et Anelli qui y vivent depuis 3 ans, le baâtiment n'est pas si vétuste et pour elles la raison de leur délogement est ailleurs d'où leur refus de quitter les lieux.
Mais à partir du 31 juillet l'actuel gestionnaire du Fhejoc qui n'est autre que le CCAS de Saint-Laurent rendra les clés du site au bailleur, à savoir la Siguy, une aberration pour le président du collectif Trop Violans, Olivier Goudet :
"Aujourd'hui nous avons des jeunes laissés à l'abandon. Il en va de la responsabilité de Mme Charles, maire de Saint-Laurent et présidente de la CCOG. Donc on se pose la question, qu'elle est la volonté des élus, ici en Guyane, vis à vis des jeunes."
Le bras de fer est loin d'être fini. Ce jour une autre réunion devrait se tenir à la CTG avec cette fois, les résidents du Fhejoc.