Les ambulanciers privés sont les grands oubliés de cette crise sanitaire du coronavirus. Ils ne sont pas pas considérés comme personnels soignants donc en cette période de rupture des stocks en équipement, ils ont du mal à se procurer masques et gels.
•
Les ambulanciers interviennent sur tous les fronts et sont proches des malades qu’ils transfèrent. A cela s’ajoutent, les impacts économiques qui commencent à se faire sentir à cause des annulations des consultations. Ils s'inquiètent de leurs conditions de travail.
Antoine Mazia est le gérant d'une société d'ambulance "La centrele" depuis 9 ans. Mais depuis la crise du coronavirus, son quotidien est bouleversé. Une fois son justificatif de déplacement professionnel complété, sa journée peut commencer avec le transport d'une malade dyalisée trois fois par semaine :
... c'est une patiente assez délicate, on devrait pour ne pas l'infecter nous protéger et la protéger aussi...
Les ambulanciers pourtant en première ligne n’ont aucun équipement. Ni combinaison anti virus pas même un masque de protection. Un matériel qu’ils ont du mal à se procurer, les ambulanciers n’étant pas considérés comme du personnel soignant. Pourtant ils sont en contact rapprochés avec les malades. Ils tentent comme ils peuvent d’appliquer les précautions.
En plus des vacations quotidiennes, les ambulanciers interviennent aussi pendant les gardes des urgences en semaine de 19h à 7h du matin.
Mais au delà des risques sanitaires, une autre problématique inquiète ces hommes du front. Avec la crise du coronavirus, les consultations sont toutes annulées. Cela représente un manque à gagner non négligeable. Ils transportent en général une dizaine de dyalisés trois fois par semaine et selon le gérant ce n'est pas très fructueux en ce moment alors qu'il vient de faire l'acquisition d'un nouveau véhicule d'urgence qui peut lui permettre de fonctionner avec le Samu. Le premier du genre dans les DOM. Il a coûté 130 000 euros investis en fonds propres. Antoine Mazia ne cache pas que sa société est en difficulté.
Cette ambulance de secours et de soins d’urgence est garée depuis deux mois, dans l’attente d’une autorisation de l’ARS pour pouvoir être en circulation. Il y a un quota à respecter dans lequel ce véhicule ne rentre pas.... ils sont dans leur texte et pas sur le terrain proteste le gérant.
Les ambulanciers privés, les «grands oubliés» de cette crise sanitaire. Ils sont dans l'ombre des médecins, mais eux aussi sont en première ligne.
Depuis plusieurs semaines, ils vivent au rythme du coronavirus mais sont démunis face à la crise.
Antoine Mazia est le gérant d'une société d'ambulance "La centrele" depuis 9 ans. Mais depuis la crise du coronavirus, son quotidien est bouleversé. Une fois son justificatif de déplacement professionnel complété, sa journée peut commencer avec le transport d'une malade dyalisée trois fois par semaine :
... c'est une patiente assez délicate, on devrait pour ne pas l'infecter nous protéger et la protéger aussi...
En première ligne sans équipements
Les ambulanciers pourtant en première ligne n’ont aucun équipement. Ni combinaison anti virus pas même un masque de protection. Un matériel qu’ils ont du mal à se procurer, les ambulanciers n’étant pas considérés comme du personnel soignant. Pourtant ils sont en contact rapprochés avec les malades. Ils tentent comme ils peuvent d’appliquer les précautions.En plus des vacations quotidiennes, les ambulanciers interviennent aussi pendant les gardes des urgences en semaine de 19h à 7h du matin.
Mais au delà des risques sanitaires, une autre problématique inquiète ces hommes du front. Avec la crise du coronavirus, les consultations sont toutes annulées. Cela représente un manque à gagner non négligeable. Ils transportent en général une dizaine de dyalisés trois fois par semaine et selon le gérant ce n'est pas très fructueux en ce moment alors qu'il vient de faire l'acquisition d'un nouveau véhicule d'urgence qui peut lui permettre de fonctionner avec le Samu. Le premier du genre dans les DOM. Il a coûté 130 000 euros investis en fonds propres. Antoine Mazia ne cache pas que sa société est en difficulté.
Cette ambulance de secours et de soins d’urgence est garée depuis deux mois, dans l’attente d’une autorisation de l’ARS pour pouvoir être en circulation. Il y a un quota à respecter dans lequel ce véhicule ne rentre pas.... ils sont dans leur texte et pas sur le terrain proteste le gérant.
Les ambulanciers privés, les «grands oubliés» de cette crise sanitaire. Ils sont dans l'ombre des médecins, mais eux aussi sont en première ligne.
Depuis plusieurs semaines, ils vivent au rythme du coronavirus mais sont démunis face à la crise.