Débrayage au CHOG : le personnel dénonce l'insécurité au sein de l'établissement

Ce 20 décembre 2022, une partie du personnel du Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais a débrayé pour dénoncer l'inaction face à l'insécurité ressentie dans l'enceinte de l'hôpital. La semaine précédente, trois véhicules ont été détériorés, certains ont même été incendiés. Ils ont obtenu des moyens de sécurité supplémentaires.

Dans la matinée du 20 décembre, une partie du personnel du Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais a débrayé pour dénoncer l'insécurité dans l'enceinte de l'hôpital. Cela fait suite à la détérioration de plusieurs véhicules sur le parking de l'établissement survenue la semaine précédente.

Véhicules vandalisés : les frais à la charge des assurances

En effet, dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 décembre, l'automobile d’un médecin du CHOG est incendiée. Une autre voiture, garée juste à côté, est elle aussi vandalisée. Pour dénoncer la non prise en charge des frais liés aux véhicules vandalisés, une partie des employé a débrayé.

On ne peut pas les prendre en charge, c'est une responsabilité de chaque automobiliste que d'avoir une assurance. Ce sont les assurances auto qui prennent ces frais en charge, la responsabilité de l'hôpital ne peut pas être engagée sur le sujet.

Didier GUIDONI, directeur général du Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais

Des moyens supplémentaires débloqués

Une réunion de crise s’est tenue en présence des représentants des salariés, de la direction de l’hôpital et de la sous-préfecture de Saint-Laurent du Maroni. Des mesures de sécurité ont été prises

On a obtenu plus de rondes à des heures bien précises, puisqu'on a constaté qu'à ces horaires-là, il y avait plus de possibilités d'infraction ou même d'agression. Et aussi un déblocage des dossiers que le CHOG avait déposé pour des caméras supplémentaires. Le sous-préfet, qui a été très réactif, nous a garanti que le dossier a été débloqué.

Jehan-Olivier MAIGNIEN, secrétaire général Unsa Santé-socio CHOG

Aujourd’hui avec l’insécurité ambiante, le personnel du centre hospitalier de l’ouest guyanais demande la création d’un mur protecteur ou l’installation de barbelé autour de l’enceinte de l’établissement, pour dissuader au maximum les infractions.