Saint-Laurent-du-Maroni est en état d'alerte suite à une série d'agressions tragiques qui ont récemment secoué le quartier des Vampires. Deux incidents impliquant des armes à feu en moins d'un mois ont provoqué une onde de choc à travers la ville, conduisant à une mobilisation significative des autorités locales. Le plus récent de ces incidents a eu lieu le 1er juin, lorsqu'un jeune homme de 19 ans a été abattu à proximité du collège Paul-Jean-Louis. L'auteur présumé du crime, un mineur et ancien élève du collège, a été rapidement interpellé par la gendarmerie. En réponse à ces actes de violence, la communauté éducative a organisé un débrayage devant le collège le lendemain matin et une gerbe a été déposée sur le lieu du crime en hommage à la victime.
Des autorités locales à la recherche de solutions
Suite à ces événements, le maire de la ville, Sophie Charles a d'abord visité le collège pour rencontrer les parents d'élèves et le personnel enseignant. Plus tard dans l'après-midi, le président de la CTG, Gabriel Serville, accompagné d'une délégation de vice-présidents de la collectivité territoriale de Guyane, s'est également rendu sur place. Ces visites ont mis l'accent sur le soutien et la solidarité des autorités locales face à cette situation critique.
Des discussions constructives ont eu lieu avec le personnel du collège pour comprendre les problèmes actuels et réfléchir à des solutions pour rétablir la sécurité et la tranquillité dans et autour des établissements scolaires. Ces échanges fructueux seront certainement repris lors de la réunion du contrat local de sécurité, qui se tiendra la semaine prochaine à la mairie de Saint-Laurent-du-Maroni.