"Pages envolées d'un carnet d'errance" : hommage à René Maran le premier prix Goncourt noir d'origine guyanaise

« Pages envolées d’un carnet d’errance » un recueil regroupant les nouvelles du prix René Maran. Un prix créé en 2004, par d’abord « l’association Jaguar », puis par les « amis de René Maran » ayant pour objectif de promouvoir l’œuvre du Goncourt Guyanais.
 
« Pages envolées d’un carnet d’errance » c’est le titre d’un recueil sorti cette année, qui regroupe la totalité des prix lauréats du prix René Maran. Le prix René Maran créé en 2004, par d’abord « l’association Jaguar », puis par les « amis de René Maran », ayant pour objectif de promouvoir l’œuvre du Goncourt Guyanais, à travers un concours de nouvelles.


Des histoires et des prix 

Neuf nouvelles, neuf histoires, poèmes, scénarios, slams ayant remporté le premier prix, bénéficiant d’un prix du jury ou d’encouragements figurent dans ce recueil. Ecrire, n’est pas chose facile. Le prix René Maran a permis à des dizaines d’auteurs d’exprimer leur prose et de se lancer dans l’écriture. L'ouvrage édité par l'Atelier Aymara porte le nom de la 1ere nouvelle proposée, "Pages envolées d’un carnet d’errance". Il permet de s’imprégner de ces histoires qui ont conquis le jury durant les cinq éditions.


René Maran un Goncourt contreversé 

Le prix Maran est né en 2004, à l’initiative de "l’association Jaguar", il a été repris en 2010 par "les amis de René Maran". Il a pour objectif de promouvoir l’œuvre et les réflexions de René Maran, premier lauréat du prestigieux prix Goncourt en 1921. Il est noir, a 34 ans et est d’origine guyanaise. Il remporte le prix avec sa très contreversée œuvre "Batouala".
René Maran est qualifié à l’époque par les journalistes « d’auteur exotique ». Son roman décrit la vie coloniale et fait scandale. Il faut comprendre que René Maran aux débuts de sa carrière est un fonctionnaire colonial zélé puis en rébellion contre son administration. Une violente polémique le poursuivra jusqu’à la fin de sa vie, le contraignant à démissionner. 


Des textes inspirés de l'univers de René Maran 

Neuf textes, primés de 2004 à 2014. Le prix René Maran a eu lieu tous les deux ans. Il s’adressait d’abord aux auteurs qui n’avaient jamais publié et a vu un certain nombre de talents ainsi éclore.Tous les textes sont originaux. "Pages envolées d’un carnet d’errance," de Laurent Pipet revient sur le désespoir d’un demandeur d’asile échoué en Guyane par hasard.  "La sœur de Dieu" de Stéphane Floricien raconte une épopée sur le chemin des Emerillons. "L’épicentre des eaux" de Pierre Carpentier ou la prise de conscience d’un homme sur sa quête identitaire. Ou "S'unir" de Judith William, un poème sur l’alchimie entre deux êtres. Au total donc neuf textes écrits à partir d’une thématique chère à René Maran. 


Un prix et des vocations 

Ce recueil de nouvelles a été édité à l’initiative de l’Atelier Aymara. Depuis, le prix René Maran semble être en sommeil et c’est bien dommage. Il incitait les jeunes auteurs à se lancer, à oser "se faire lire". Le marché du livre ne s’est jamais aussi bien porté, et la multiplication des prix a pour objectif de promouvoir et de révéler de nouveaux auteurs.
"Pages envolées d’un carnet d’errance",  et 9 autres nouvelles, les lauréats du prix René Maran édité par l'Atelier Aymara. 
Retrouvez la version vidéo :