Patrice l'a fait une deuxième fois : traverser l’océan Atlantique à la rame et en équipe. A la tête du projet, Ralph Tuijn, aventurier de l’extrême. Plus de 51 jours, à cinq sur un bateau de 8m65, l’aventure a mis à rude épreuve, les nerfs des rameurs.
Patrice l’a fait une deuxième fois : traverser l’océan Atlantique à la rame et en équipe. A la tête du projet, Ralph Tuijn, aventurier de l’extrême et l’un des skippers les plus chevronnés de la planète qui a réalisé sa dixième traversée. Plus de 51 jours à cinq sur un bateau de 8m65, l’aventure a mis à rude épreuve les nerfs des rameurs.
Une grande aventure
Le 23 avril dernier, Patrice Maciel et ses quatre coéquipiers réussissent le pari fou de traverser l’océan Atlantique à la rame : plus de 600 km en 51 jours et 18 h. Patrice Maciel nous raconte les premiers coups de rames en équipe. Cette aventure est une expérience humaine où la promiscuité entre les rameurs a été éprouvante. Pendant trois jours, l’équipage a dû arrêter de ramer à cause du vent de face, les freinant. C'est un événement qui les a marqué.
On a jamais ramé ensemble en vérité et au début c'est une cacophonie pas possible. Cela se passe assez mal le 1er jour, et le 2e, Ralph prend le bateau en main. C'est lui le boss, et du coup on arrive à prendre nos marques. Tu es tout petit face à l'élément.
Compréhension difficile
Les cinq rameurs, tous de nationalités différentes se sont retrouvés avec les difficultés de la barrière de la langue et de se faire comprendre lors de situations périlleuses.
Mon français est très mauvais, son anglais pareil. Nous ne pouvions pas communiquer, et quand il y avait des petits problèmes ça devenait explosif. Nous nous disputions, car nous ne pouvions pas nous parler normalement. Mais à la fin nous avons réussi à terminer l’aventure. Nous avons fait un nouveau record. Nous l’avons fait.
Si le record de la traversée en équipe masculine n’a pas été battu à trois jours prêt, Patrice Maciel est prêt pour de nouvelles aventures avec son skipper Ralph Tuijn. Prochain objectif pour les deux rameurs : descendre l’Amazonie.