Le dispositif d’exonération de charges patronales pour les outre-mer va connaître une refonte dès le 1er janvier. Une refonte qui inquiète les responsables des organisations socioprofessionnelles. Ils redoutent notamment une augmentation importante du coût du travail en Guyane.
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Le dispositif d’exonération de charges patronales dont bénéficient jusqu’à présent les entrepreneurs en Guyane est à la veille d’une réforme importante, prévue par le nouveau projet de loi de finance du gouvernement.
Olivier Gomila, vice-président de la CGPME Guyane explique :
Ce nouveau dispositif, applicable dès le 1er janvier, est en cours de finalisation. Et les dernières avancées ne rassurent absolument pas le patronat, qui anticipe une augmentation de 7 % du coût du travail. Une hausse qui pourrait être fatale à beaucoup d’entreprises.
Carine Sinaï-Bossou, présidente de la chambre de Commerce et d’Industrie de Guyane
Gabriel Serville, député de la 1ère circonscription de Guyane affirme :
Gabriel Serville annonce qu’une prise de parole est prévue à l’Assemblée nationale à l’occasion des questions au gouvernement, ainsi que la présentation d’un amendement.
Le reportage de Guyane la 1ère :
Olivier Gomila, vice-président de la CGPME Guyane explique :
« La Guyane bénéficiait d'une loi renforcée. Ce volet renforcé disparaît actuellement au profit d'un régime général »
Un dispositif en cours de finalisation
Ce nouveau dispositif, applicable dès le 1er janvier, est en cours de finalisation. Et les dernières avancées ne rassurent absolument pas le patronat, qui anticipe une augmentation de 7 % du coût du travail. Une hausse qui pourrait être fatale à beaucoup d’entreprises.Carine Sinaï-Bossou, présidente de la chambre de Commerce et d’Industrie de Guyane
« Certaines entreprises risquent de couler. Elles n'ont pas suffisamment de trésorerie. Le coût du travail devient exorbitant en Guyane .. »
Gabriel Serville s'implique
Les parlementaires ont été sollicités par les organisations socio professionnelles pour qu’ils relaient, une fois de plus, leurs revendications. Parmi eux, Gabriel Serville. Le député pointe ici un blocage opéré par le ministère des Finances.Gabriel Serville, député de la 1ère circonscription de Guyane affirme :
« Bercy bloque car Bercy est là pour gérer les comptes de l'Etat. Il faut savoir si le gouvernement souhaite à nouveau que les gens descendent dans la rue à nouveau pour se faire entendre mais j’en doute »
Gabriel Serville annonce qu’une prise de parole est prévue à l’Assemblée nationale à l’occasion des questions au gouvernement, ainsi que la présentation d’un amendement.
Le reportage de Guyane la 1ère :