Pour assurer la sécurité de la navigation et des équipages, la Direction de la mer de Guyane souhaitait que les marins soient détenteurs d’une certification obligatoire. Des journées de formation ont été mises en place afin de permettre aux pêcheurs de valider leurs acquis de l'expérience.
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Conscients qu’une grande majorité des pêcheurs ne maîtrisent pas la langue officielle, les membres de la Direction de la mer de Guyane se sont adaptés pour faciliter l’apprentissage théorique en leur proposant le support de présentation en trois langues : le français, l’anglais et le portugais.
Claire Dabuzé, Directrice adjointe des territoires et de la mer en charge de la mer, du littoral et des fleuves :
Georges-Michel Karam, Président du comité régional des pêches de Guyane :
Claire Dabuzé, Directrice adjointe des territoires et de la mer en charge de la mer, du littoral et des fleuves :
Au départ, 251 pêcheurs, toutes fonctions confondues, se sont engagés à suivre ces formations. Lors des épreuves, ils ont été environ 80 à ne pas se présenter : un manque de sérieux que le Président du comité régional des pêches de Guyane ne cautionne pas."On a eu des demandes particulières auprès de l'Inspection Générale de l'Enseignement Maritime, pour adapter la session de validation des acquis de l'expérience à la situation de la Guyane. On a organisé plusieurs jours de mise en situation professionnelle, pour les familiariser à des choses dont ils sont moins familiarisés."
Georges-Michel Karam, Président du comité régional des pêches de Guyane :
Sur le Vieux-Port de Cayenne, les pêcheurs présents, à l’aide d’un traducteur, nous ont précisé qu’ils n’ont jamais entendu parler de la Validation des acquis de l’expérience et que la barrière de la langue serait bien trop forte pour y participer."Nous avons tout fait au CRPM ( Comité régional des pêches maritimes) pour avoir le maximum de personnes, afin que cette VAE ( validation des acquis par des expériences) soit positive, et là on s'aperçoit qu'il manque environ 60 à 80 personnes qui ne sont pas venues dans les formations"