Des investisseurs chinois se sont dits prêts à investir dans un projet porté par deux entrepreneurs guyanais. Il y a quelques jours, ils ont expliqué au comité des pèches, comment ils comptaient moderniser le port du Larivot. Mais les pécheurs plaisanciers et des chasseurs sont inquiets du projet.
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Des investisseurs chinois se sont dits prêts à investir dans un projet porté par deux entrepreneurs guyanais. Il y a quelques jours, ils ont expliqué au comité des pèches, comment ils comptaient moderniser le port du Larivot, avec en toile de fond, l'implantation d'une usine de transformation. Mais les pécheurs plaisanciers et des chasseurs, mettent en cause le bien fondé de cette démarche.
La porte de l’ écoute reste entrouverte, non sans une certaine réserve liée à la préservation des ressources de pêche en Guyane, fer de lance du comite des pêches , qui au fil des années n’a jamais caché son combat à vouloir gérer durablement, les ressources halieutiques guyanaises. Mais en ce moment, le climat financier n’est guère serein car il faut éponger un déficit de 67O OOO euros, cotisations, Ursaff et autres fournisseurs a payer inclus.Il faut moderniser la flotte artisanale et industrielle et faire face aussi à la pêche illégale. On l’a vu récemment avec une saisie record de vessies natatoires.
Georges - Michel karam président du Crpmem Guyane :
il y aurait des liens familiaux au dessus de l’économique il faut le croire.
serge bafau, intermédiaire investissement :
La porte de l’ écoute reste entrouverte, non sans une certaine réserve liée à la préservation des ressources de pêche en Guyane, fer de lance du comite des pêches , qui au fil des années n’a jamais caché son combat à vouloir gérer durablement, les ressources halieutiques guyanaises. Mais en ce moment, le climat financier n’est guère serein car il faut éponger un déficit de 67O OOO euros, cotisations, Ursaff et autres fournisseurs a payer inclus.Il faut moderniser la flotte artisanale et industrielle et faire face aussi à la pêche illégale. On l’a vu récemment avec une saisie record de vessies natatoires.
Georges - Michel karam président du Crpmem Guyane :
Est-ce cette fragilité actuelle qui attire les investisseurs et instaure de fait ce climat de méfiance? en tout cas le fait que cette réunion déterminante n’ait pas eu lieu, met en exergue la difficulté de rassembler les partenaires de la pêche autour d’une seule et même table. Pour le président du comité, une autre rencontre s’impose, il n’y a rien d’écrit." Les premiers bateaux ont été vu il y a quelque temps, et jusqu'a maintenant le Crpmem Guyane se bat contre les brésiliens, contre les surinamais, contre la pêche antillaise aussi. Ils viennent pécher dans nos eaux et nous ne sommes même pas au courant."
Pourquoi les chinois s’intéressent ils à notre région?" Vous me posez une question, mais je ne peux vous répondre parce que, jusqu'a preuve du contraire, ces personnes qui devaient venir investir en Guyane ne nous ont rien dit."
il y aurait des liens familiaux au dessus de l’économique il faut le croire.
serge bafau, intermédiaire investissement :
C’est la Hong Dong Fishery limited, qui apporte aussi des capitaux privés, c’est du lourd. Pour exemple, 5OO millions de dollars déjà investis au guyana, 2O millions de dollars en Mauritanie et 3OO millions de dollars pressentis chez nous. Cette manne financière, risque d’aller vers le surinam si le projet n'aboutit pas. il n’y a pas de philanthropie, le facteur risque est omniprésent. Mais à cette échelle, l’évaluation cadrée est sous jacente." Tout ce qui est nouveau fait peur, tout ce qui est innovant fait peur. Et c'est bien pour cela qu'ils sont allés voir le service maritime pour demander des renseignements."