C'est aussi ce que dénonce Léonard Ranaught membre du collectif :"Depuis 2 ans, un nombre important de navires est l'arrêt faute de marins, il y a un certain nombre de restrictions.Toutes les mesures qui permettaient une activité jusque là ont été supprimées sans procédures de remplacement et nous voyons bien que la marche forcée imposée n'est pas accompagnée des structures qui permettraient d'assurer les formations et de mettre la main-d'oeuvre à disposition"
"...sachant que la main d'oeuvre est à 95% étrangère et même en France métropolitaine, ils font appel à de la main d'oeuvre africaine... des titres de séjour ont été donnés en 2014, aujourd'hui ils sont remis en question. Les marins ont des difficultés, leurs titres sont annulés. On est sur un processus où on veut supprimer la main-d'oeuvre étrangère."
Les pêcheurs n'ont pas été reçus. Ils ont laissé le cahier de de doléances. Ils ont donc prévu de se représenter à la Direction de la Mer ce lundi.
Écoutez leurs déclarations