Les pêcheurs obtiennent de la Direction de la Mer l'étude au cas par cas des situations des marins et capitaines

Franck Soudine, armateur et membre du collectif Sauvegarde pêche 973
Mobilisés avec un cahier de revendications depuis le 6 avril, d'armateurs et pêcheurs se sont rendus ce mation à la Direction de la Mer, bien décidés à avoir des réponses. Ils ont, cependant, pu obtenir de petites avancées.
C'était un rendez-vous très attendu par les pêcheurs guyanais, celui avec la direction de la mer. Donc ce matin, ils étaient une trentaine d'armateurs et de pêcheurs du collectif Sauvegarde pêche 973 à avoir fait le déplacement.
Au centre des discussions : la pénurie de capitaines et de marins, une main d'œuvre bien souvent étrangère qui n'a pas de formation ou de validation des acquis comme l'exige la loi. Le collectif demande que le système dérogatoire perdure le temps que les VAE et les formations soient mises en place. La direction de la mer demande de son côté aux armateurs de fournir une liste des marins et capitaines expérimentés afin d'étudier la situation au cas par cas.  De petites avancées pour Franck Soudine, armateur et membre du collectif :

"On va travailler avec des gens qui ont de l'expérience, car certains ont plus de 5 ans d'expérience et on ne peut pas les sanctionner juste pour 3 mois d'inactivté et les derniers mois en l'occurence et cela pourrait pallier... je ne suis pas très convaincu par les propos de la direction car on nous renvoie encore à la préfecture car ce n'est pas de sa responsabilité alors que la seule personne qui peut nous permettre aujourd'hui de fonctionner c'est quand même l'autorité de tutelle qui est la direction maritime."


Une nouvelle réunion devrait être organisée et le directeur de la Direction de la Mer n'a pas souhaité s'exprimer.