Le plan ORSEC en action : démonstration grandeur nature

Un avion de ligne qui s’écrase avec plus de 200 passagers à bord près de la piste de l’aéroport Félix Eboué : c’est le scénario retenu pour effectuer un exercice de sécurité civile grandeur nature dans le cadre du plan Orsec.

 
Un avion de ligne qui s’écrase avec plus de 200 passagers à bord près de la piste de l’aéroport Félix Eboué : c’est le scénario retenu pour effectuer un exercice de sécurité civile grandeur nature dans le cadre du plan Orsec. Une manœuvre  en vue d’ajuster la réponse et la coordination des secours en cas de catastrophe aérienne, dans le cadre du plan Orsec.


Un avion avec 215 passagers à bord 

Des flammes et des cris surgissent d’une carcasse d’avion, à quelques centaines de mètres de la piste de l’aéroport Félix Eboué.
Les pompiers éteignent le feu et délivrent les premiers secours aux blessés. Il s’agit d’une répétition grandeur nature, afin d’ajuster la réponse des secours en cas de catastrophe aérienne. Dans le scénario retenu, c’est un avion transportant 215 passagers en provenance de Rome qui vient de s’écraser. Il est brisé en trois parties, représentées par des bus et une voiture en flammes.Des figurants ont été recrutés pour jouer le rôle des victimes, décédées ou survivantes.
Ce sont les étudiants infirmiers de cayenne qui ont accepté d’assumer cette fonction dans le cadre de l’exercice. A côté des secours, des observateurs scrutent le déroulement des opérations. Ils notent tous les dysfonctionnements.
Nathalie André, médecin militaire explique :

« En tant qu’observateur, je dois voir si l'exercice se déroule bien , vérifier si les secours sont opérationnels et quel moment ils arrivent »

 


Anticipation pour mieux traiter les victimes 

Les victimes sont classées en fonction de la gravité  de leur blessure, tandis que  gendarmerie interdit l’usage des téléphones portables autour de l’épave de l’avion. Une interdiction difficile à appliquer pour  l’encadrement des secours, à cause d’un problème de transmission. Soudain après une heure de manœuvre, l’exercice doit être temporairement stoppé.
Après la reprise, les urgences absolues sont traitées en priorité. Cette passagère est grièvement blessée au ventre. Le crash a eu lieu à 6h. Les premières ambulances quittent le site deux heures plus tard. Les moyens engagés dans le cadre du plan Orsec sont déterminés à l’avance.
Lieutenant-colonel Jean-Albert Lama, SDIS Guyane explique : 

« C’est des lots qui sont pré-constitués : sauvetage aérien , terrestre. ce sont des lots qui sont dédiés à ça »


L’exercice a débuté avec un bilan de 41 morts et 45 personnes à prendre en charge. En fin de matinée, 98 morts étaient déjà totalisés.