Il était élu au sein de la majorité à la Collectivité Territoriale depuis 2015, Lénaïck Adam a présenté sa démission le 30 juillet dernier. Une décision motivée par la loi contre le cumul des mandats.
« Cette démission, si elle m’attriste à titre personnel, vous fait néanmoins honneur, en ce qu’elle vous permet de tenir l’engagement que vous avez pris auprès de vos concitoyens en faveur d’une implication totale de votre part dans les affaires de la municipalité ». C’est par ces mots que Rodolphe Alexandre, dans un courrier réponse à Lénaïck Adam en date du 11 août 2020, a salué et accepté son départ de sa majorité au sein de la collectivité territoriale.
Ce dernier y a été contraint, puisqu’en raison de ses mandats de député de la seconde circonscription de Guyane ajouté plus récemment à celui, de conseiller municipal de Saint-Laurent du Maroni, il était de fait placé sous le coup de la loi contre le cumul des mandats, le fameux article L.O.141 du code électoral.
Le parlementaire devait donc faire un choix, et c'est donc à sa plus ancienne fonction, celle d’élu de la collectivité territoriale sur la section de Saint-Laurent, qu'il a préféré mettre un terme.
Mais pour le président de la CTG, ce départ ne signifie pas la fin d’une collaboration comme il le précise encore dans sa réponse à la démission : « Ma porte vous sera toujours ouverte, et c’est bien volontiers que je vous recevrai non seulement pour évoquer les grands enjeux de Saint-Laurent du Maroni et de la Guyane d’aujourd’hui et de demain, mais aussi tout simplement parce que vous êtes aussi chez vous ; vous qui, quoiqu’il arrive, aurez connu votre premier mandat à la CTG et êtes ainsi, si vous me passez l’expression, né en politique en même temps que cette collectivité ».
Rodolphe Alexandre ne manquant pas d’évoquer à titre d’exemple des dossiers comme celui de la création d’un Centre Hospitalier Universitaire.
Ce dernier y a été contraint, puisqu’en raison de ses mandats de député de la seconde circonscription de Guyane ajouté plus récemment à celui, de conseiller municipal de Saint-Laurent du Maroni, il était de fait placé sous le coup de la loi contre le cumul des mandats, le fameux article L.O.141 du code électoral.
Le parlementaire devait donc faire un choix, et c'est donc à sa plus ancienne fonction, celle d’élu de la collectivité territoriale sur la section de Saint-Laurent, qu'il a préféré mettre un terme.
Un travail en commun qui ne prend pas fin pour autant
Mais pour le président de la CTG, ce départ ne signifie pas la fin d’une collaboration comme il le précise encore dans sa réponse à la démission : « Ma porte vous sera toujours ouverte, et c’est bien volontiers que je vous recevrai non seulement pour évoquer les grands enjeux de Saint-Laurent du Maroni et de la Guyane d’aujourd’hui et de demain, mais aussi tout simplement parce que vous êtes aussi chez vous ; vous qui, quoiqu’il arrive, aurez connu votre premier mandat à la CTG et êtes ainsi, si vous me passez l’expression, né en politique en même temps que cette collectivité ».
Rodolphe Alexandre ne manquant pas d’évoquer à titre d’exemple des dossiers comme celui de la création d’un Centre Hospitalier Universitaire.