Le port de Dégrad-des-Cannes est entièrement bloqué depuis hier matin, avec la mobilisation de l’UTG qui exige la réintégration d’un agent.
•
Un blocage qui inquiète le milieu des socio-professionnels en cette période de l’année. Si pour l’heure les dockers ne sont pas en grève, la pression existe et le risque est grand.
Avec ce blocage, parmi les marchandises qui s’accumulent sur les quais, un conteneur chargé d’explosifs suscite l’inquiétude des autorités.
Selon Yannick Xavier, secrétaire général de l’UTG
Les agents portuaires grévistes assurent que ces explosifs sont destinés à des sites miniers et qu’ils ne sont pas stockés avec leurs détonateurs.
Gilles Beaudi, secrétaire chargé du suivi des sections au bureau central de l’UTG
Pour le moment, le port reste bloqué et il y a impasse dans ce conflit du Grand port maritime. Il se dit que les choses pourraient se corser lundi dans le cas où les revendications de l'UTG n'aboutiraient pas. A suivre
Avec ce blocage, parmi les marchandises qui s’accumulent sur les quais, un conteneur chargé d’explosifs suscite l’inquiétude des autorités.
Selon Yannick Xavier, secrétaire général de l’UTG
Les autorités du port, et même la préfecture, nous ont dit qu’un conteneur «explosif » se trouve dans le port. Ils nous ont demandé si, pour des raisons de sécurité, l’UTG est en capacité de faciliter son évacuation pour la sérénité de tout le monde. Nous avons dit qu’il n’y a pas de problème, mais en même temps l’UTG réclame que le droit soit appliqué parce que la Direction du travail a invalidé ce licenciement
Les agents portuaires grévistes assurent que ces explosifs sont destinés à des sites miniers et qu’ils ne sont pas stockés avec leurs détonateurs.
Gilles Beaudi, secrétaire chargé du suivi des sections au bureau central de l’UTG
Ce sont des explosifs qu’on utilise en mine, donc ils subissent des chocs, des différences thermiques… Il n’y a pas de danger avec ces explosifs-là. S’ils restent trop longtemps, s’ils restent des mois sous le soleil ils vont fondre, ils vont suinter, mais le risque d’explosion est de quasiment zéro.
Pour le moment, le port reste bloqué et il y a impasse dans ce conflit du Grand port maritime. Il se dit que les choses pourraient se corser lundi dans le cas où les revendications de l'UTG n'aboutiraient pas. A suivre