Une scène digne d'un film d'espionnage. Dans la nuit du 2 au 3 janvier, des policiers de la Compagnie Départementale d’Intervention de la Direction territoriale de la Police nationale remarquent une anomalie au niveau des plaques d’immatriculation d’un véhicule stationné au centre-ville de Cayenne.
Sa plaque disparaissait sur commande
Une surveillance est alors mise en place par la BAC (Brigade anticriminalité). Cette dernière permet d’interpeller le propriétaire du véhicule. Il aurait en fait ajouté un système de dissimulation à ses plaques d'immatriculation. Elles peuvent être occultées à volonté à l’aide d’une télécommande.
Le véhicule a été remis au commissariat de Cayenne. Le propriétaire a dû s'expliquer pour un délit allant jusqu’à la confiscation du véhicule.
Selon la sécurité routière, l’utilisation de fausses plaques est passible d’une peine de cinq ans de prison, d’une amende de 3 750 euros, un retrait de six points, une suspension du permis de conduire de trois ans et de la confiscation définitive du véhicule (article L.317-2 du code de la route).