Il existe de nombreuses sortes de palmiers en Guyane. Pierre-Olivier Albano, docteur en pharmacie, a rassemblé plus de 600 espèces sur sa propriété à Macouria. Découvrons avec lui, les origines et les propriétés de cinq palmiers emblématiques : le wassay, le parépou, le maripa, le comou et l'awara.
Se promener dans le palmetum de Pierre-Olivier Albano, c'est aller à la rencontre d'espèces de palmiers récoltées un peu partout dans le monde. Dans ce grand jardin préservé, ce passionné a répertorié près de 600 variétés de palmiers qui représentent 10 années de travail assidu.
Les palmiers de Guyane y occupent une place de choix.
La réputation du wassay a franchi les frontières de l'Amazonie grace aux vertus du nectar que donne la transformation de ses graines. Aujourd'hui, le jus de wassay se vend et est consommé un peu partout en Guyane.
Ce palmier du genre Euterpe oleracea est emblématique de l'Amazonie orientale et continentale ainsi que nous le dit le docteur Albano :
Outre le goût très particulier, sauvage et âpre, du jus ou nectar, très apprécié des autochtones, tiré de la baie violette, on retiendra ses propriétés anti oxydante qui contribuent, ajoute le dr Albano à :
Pour le Dr Albano, le palmier wassay qui croit rapidement sur des sols humides voire marécageux pourrait sans difficulté faire l'objet d'une production importante pour les besoins locaux et pour l'export. Plusieurs espèces existent et la variété naine qui facilite la récolte des graines, est rapidement exploitable au bout de quatre ans. Selon ce spécialiste, il suffirait de développer une production dérivée labellisée Guyane, avec une espèce particulière du palmier, car il n'est pas possible de concurrencer, dans ce domaine, le voisin brésilien :
Son palmetum à Macouria, contient des espèces de palmiers récoltées dans le monde entier. Il a obtenu une certification nationale du Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées (CCSV) qui garantit le sérieux de son travail
Les palmiers de Guyane y occupent une place de choix.
Le wassay, un palmier emblématique de l'Amazonie
La réputation du wassay a franchi les frontières de l'Amazonie grace aux vertus du nectar que donne la transformation de ses graines. Aujourd'hui, le jus de wassay se vend et est consommé un peu partout en Guyane.
Ce palmier du genre Euterpe oleracea est emblématique de l'Amazonie orientale et continentale ainsi que nous le dit le docteur Albano :
"... il est très répandu, c'est certainement un des palmiers les plus répandus en Guyane. On le connaît pour ces fruits essentiellement, consommés en cette période mais aussi toute l'année.."
Outre le goût très particulier, sauvage et âpre, du jus ou nectar, très apprécié des autochtones, tiré de la baie violette, on retiendra ses propriétés anti oxydante qui contribuent, ajoute le dr Albano à :
"combattre les effets du vieillissement et l'apparition de certaines maladies comme les cancers ou les maladies cardio-vacsculaires ... c'est un intérêt majeur du wassay."
La production du wassay à envisager sous un label Guyane propre
Pour le Dr Albano, le palmier wassay qui croit rapidement sur des sols humides voire marécageux pourrait sans difficulté faire l'objet d'une production importante pour les besoins locaux et pour l'export. Plusieurs espèces existent et la variété naine qui facilite la récolte des graines, est rapidement exploitable au bout de quatre ans. Selon ce spécialiste, il suffirait de développer une production dérivée labellisée Guyane, avec une espèce particulière du palmier, car il n'est pas possible de concurrencer, dans ce domaine, le voisin brésilien :
"... il y a certainement une culture locale à faire ... il faudrait que cela soit une production originale par rapport à celle du Brésil, c'est à dire labellisée, d'une façon ou d'une autre ... il faudrait, pour cela, qu'on sélectionne notre propre variété typiquement associée au terroir Guyane."
Pierre-Olivier Albano, un fou de palmiers
Docteur en pharmacie, Pierre-Olivier Albano cultive les palmiers pour son plaisir. Comme il aime à le dire, il est un fou de palmiers. D'ailleurs, il fait partie de l'association "Fous de palmiers". Un intérêt scientifique qui en fait un spécialiste reconnu dans le monde entier. Il a d'ailleurs publié plusieurs ouvrages sur les palmiers mais aussi les yuccas et les bananiers.Son palmetum à Macouria, contient des espèces de palmiers récoltées dans le monde entier. Il a obtenu une certification nationale du Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées (CCSV) qui garantit le sérieux de son travail