Le 17 mai, c'est la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie. En Guyane, le Refuge vient en aide aux jeunes victimes rejetées. Parmi les bénéficiaires, des Guyanais mais aussi des demandeurs d'asile : ils ont quitté leur pays pour ne plus subir la haine.
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Le 17 mai, une date symbolique, choisie par le Refuge pour inaugurer son nouveau local en service depuis 5 mois. Un local situé avenue Gustave Charlery à Cayenne.
Steven Kuzan responsable du Refuge explique :
Le reportage de Guyane la 1ère :
Le Refuge : le réconfort
L'association le Refuge vient en aide aux jeunes homosexuels rejetés le plus souvent par leurs familles en raison de leurs préférences. Depuis mars dernier, ils sont dix sept à en avoir bénéficiés. Parmi eux, huit haitiens, demandeurs d'asile, ils ont trouvé ici un soutien et un toit.Steven Kuzan responsable du Refuge explique :
"Haiti est un pays où il y a énormément d'homophobie. Le gouvernement a essayé de faire passer un certain nombre de lois homophobes mais il n'a pas réussi. Ces jeunes arrivent ici après avoir vécu, cachés et torturés. Ils ont une histoire difficile"
La France pays des droits de l'homme
Des situations tragiques qui mènent aux portes du Refuge en Guyane. Comme André, ce jeune homme qui n'a pas eu d'autre choix. Il a tout quitté en Haiti, après avoir subi une agression l'an passé. Il a quitté son compagnon, sa famille, son travail :"Avec ma famille c'était dur. Ma mère est chrétienne et mon père est pasteur. C'était pour eux inacceptable. J'étais la honte de la famille. la France est un pays ou les droits humains sont protégés"
Vivre simplement
Pouvoir vivre simplement c'est ce que recherchent ses jeunes migrants persécutés dans leur pays d'origine. Une aide transitoire d'environ six mois, le temps de l'examen de la demande d'asile. Au-delà, ils devront se rapprocher d'une autre association.Le reportage de Guyane la 1ère :