Les bus assurant les 8 lignes de la Régie Communautaire de Transport de la CACL reprennent du service. Mais leur fonctionnement est bouleversé depuis plusieurs semaines. Des chauffeurs exercent leur droit de retrait : ils estiment que toutes les conditions de sécurité ne sont pas réunies.
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Avec ses huit lignes, la Régie Communautaire transporte les usagers du territoire de la Communauté d'Agglomération du centre littoral. Son fonctionnement est bouleversé depuis plusieurs semaines. Des chauffeurs exercent en effet leur droit de retrait parce qu’ils estiment que toutes les conditions de sécurité ne sont pas réunies.
Pour cette reprise des bus, le réseau a connu des perturbations. Selon la Régie, cinq lignes sont perturbées avec pour la plupart, un bus sur deux en service
D’un jour à l’autre, douze à quinze chauffeurs de la RCT exercent leur droit de retrait depuis la reprise de l’activité le 10 août, soit un quart à un tiers des chauffeurs en fonction des plannings. Ils dénoncent l’insuffisance des mesures anti-covid.
Cela fait 5 ans que Steede est chauffeur de bus pour la RCT. S’il ne fait pas partie de ceux qui exercent leur droit de retrait, il n’empêche que pour cette rentrée, au regard du contexte, il n’est pas complètement serein.
Ce qui le tracasse, c’est surtout la question de la distanciation physique dans des véhicules qui peuvent accueillir jusqu’à 90 personnes : « ça fait un nombre assez important dans un petit espace. Sachant que c’est climatisé et donc c’est un circuit fermé donc du coup, tout est concentré à l’intérieur du bus, l’air ne peut pas être renouvelé donc s’il y a 2 ou 3 passagers qui enlèvent leurs masques, la climatisation permettra la diffusion du virus », confie Steede.
Des craintes légitimes selon la direction qui aurait donc mis en œuvre pour limiter les risques au maximum d’après Dimitri Zénon.
Entre les dispositifs de protection individuelle donnés aux agents, la désinfection quotidienne des bus, l’obligation du port du masque pour tout le monde, les contrôles réguliers à bord, la Régie dit aussi avoir augmenté sa flotte. Objectif : permettre de mieux absorber le flux des usagers lors des pics afin d’éviter justement cet effet de masse et qui peut potentiellement créer des tensions.
Donc techniquement il y a 22 bus mis à disposition, en fonction bien sûr du réseau et des aléas. Mais cette mesure sera sans doute difficile à mettre en œuvre puisque des chauffeurs ont décidé de continuer à exercer leur droit de retrait.
2 bus sur cinq sur la ligne 3.
2 bus sur 4 sur la ligne 4.
1 bus sur 2 sur les lignes 5,8 et 9.
L'après-midi, service normal sur les lignes 2, 5 et 6.
2 bus sur trois sur la ligne 1.
3 bus sur 5 sur la ligne 3.
2 bus sur 4 sur la ligne 4.
1 bus sur 2 sur les lignes 8 et 9.
Renseignements au 05 94 39 24 87.
Pour cette reprise des bus, le réseau a connu des perturbations. Selon la Régie, cinq lignes sont perturbées avec pour la plupart, un bus sur deux en service
"On doit faire face à plusieurs choses : des incidents techniques, un droit de retrait... Ce qui ne nous permet pas d'avoir un réseau à 100 % de son potentiel."
D’un jour à l’autre, douze à quinze chauffeurs de la RCT exercent leur droit de retrait depuis la reprise de l’activité le 10 août, soit un quart à un tiers des chauffeurs en fonction des plannings. Ils dénoncent l’insuffisance des mesures anti-covid.
Cela fait 5 ans que Steede est chauffeur de bus pour la RCT. S’il ne fait pas partie de ceux qui exercent leur droit de retrait, il n’empêche que pour cette rentrée, au regard du contexte, il n’est pas complètement serein.
« Nous sommes dans le flou total, nous ne savons pas dans quelles conditions nous reprenons, sachant que les élèves reprennent l’école, il y a aussi les usagers normaux, nous serons donc amenés à transporter toutes ces personnes donc oui, c’est l’inquiétude ».
Ce qui le tracasse, c’est surtout la question de la distanciation physique dans des véhicules qui peuvent accueillir jusqu’à 90 personnes : « ça fait un nombre assez important dans un petit espace. Sachant que c’est climatisé et donc c’est un circuit fermé donc du coup, tout est concentré à l’intérieur du bus, l’air ne peut pas être renouvelé donc s’il y a 2 ou 3 passagers qui enlèvent leurs masques, la climatisation permettra la diffusion du virus », confie Steede.
Des mesures mises en place et une flotte renforcée
Des craintes légitimes selon la direction qui aurait donc mis en œuvre pour limiter les risques au maximum d’après Dimitri Zénon.
Entre les dispositifs de protection individuelle donnés aux agents, la désinfection quotidienne des bus, l’obligation du port du masque pour tout le monde, les contrôles réguliers à bord, la Régie dit aussi avoir augmenté sa flotte. Objectif : permettre de mieux absorber le flux des usagers lors des pics afin d’éviter justement cet effet de masse et qui peut potentiellement créer des tensions.
Donc techniquement il y a 22 bus mis à disposition, en fonction bien sûr du réseau et des aléas. Mais cette mesure sera sans doute difficile à mettre en œuvre puisque des chauffeurs ont décidé de continuer à exercer leur droit de retrait.
État du réseau urbain du lundi 7 Septembre
Le matin, service normal sur les lignes 1,2 et 6.2 bus sur cinq sur la ligne 3.
2 bus sur 4 sur la ligne 4.
1 bus sur 2 sur les lignes 5,8 et 9.
L'après-midi, service normal sur les lignes 2, 5 et 6.
2 bus sur trois sur la ligne 1.
3 bus sur 5 sur la ligne 3.
2 bus sur 4 sur la ligne 4.
1 bus sur 2 sur les lignes 8 et 9.
Renseignements au 05 94 39 24 87.