19 cas recensés à Saint-Georges de l’Oyapock depuis le début de l’épidémie le 4 mars, dont la plupart ces derniers jours. Les autorités sanitaires ont pris la décision de ne pas lever le confinement dans cette région de l’Est guyanais.
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Saint-Georges de l’Oyapock est donc la seule commune de Guyane à rester confinée. La situation inquiète. Depuis deux semaines, les derniers cas recensés sur le territoire sont apparentés à la zone de Saint-Georges, ville frontière avec le Brésil.
Un cluster (regroupement de cas) est apparu. Les derniers cas, en effet, ont débuté leurs signes cliniques depuis moins de 14 jours. 19 patients au total, dont certains ces derniers jours seulement.
Le préfet Marc Del Grande a annoncé cette décision en indiquant que "le virus circule encore le long de nos frontières, dont le contrôle a été et sera significativement renforcé, notamment à Saint-Georges de l'Oyapock". La population est donc soumise à un confinement sévère, avec l'obligation de se procurer une attestation de déplacement. Les contrôles seront renforcés.
Pour quitter la zone, les habitants devront détenir une attestation et seront contrôlés à Régina. La police de l’air et des frontières patrouille 24h/24, mais ne peut pas être partout. La frontière fluviale mesure 730 kilomètres.
Un cluster (regroupement de cas) est apparu. Les derniers cas, en effet, ont débuté leurs signes cliniques depuis moins de 14 jours. 19 patients au total, dont certains ces derniers jours seulement.
Le préfet Marc Del Grande a annoncé cette décision en indiquant que "le virus circule encore le long de nos frontières, dont le contrôle a été et sera significativement renforcé, notamment à Saint-Georges de l'Oyapock". La population est donc soumise à un confinement sévère, avec l'obligation de se procurer une attestation de déplacement. Les contrôles seront renforcés.
Une commune sous haute surveillance
Ce cluster est communautaire. Des opérations d’investigations épidémiologiques et de dépistage actif sont mises en œuvre par l’ARS et les équipes locales. La situation du voisin brésilien n'arrange pas les choses : à Oiapoque, 54 personnes étaient contaminées ce dimanche, 112 cas étaient suspects, et un décès est enregistré depuis le début de l'épidémie. L'Etat de l'Amapa est proche du chaos sanitaire.Pour quitter la zone, les habitants devront détenir une attestation et seront contrôlés à Régina. La police de l’air et des frontières patrouille 24h/24, mais ne peut pas être partout. La frontière fluviale mesure 730 kilomètres.