Saint-Laurent : débrayage au collège Paul-Jean-Louis suite au meurtre d'un jeune homme

Débrayage au collège Paul Jean-Louis suite au meurtre d'un ancien élève
Le quartier des Vampires à Saint-Laurent-du-Maroni est sous le choc après le meurtre d'un jeune homme de 19 ans, près du collège Paul-Jean-Louis. En réponse à cet acte de violence, la communauté éducative a organisé un débrayage, appelant à une action urgente pour résoudre la problématique de la violence dans le quartier.

Ce 1er juin, la tranquillité de Saint-Laurent-du-Maroni a été brutalement perturbée lorsqu'un jeune, âgé de 19 ans, a été froidement abattu par arme à feu dans le quartier des Vampires. L'incident s'est produit à proximité du collège Paul Jean-Louis, plongeant la communauté éducative locale dans une profonde inquiétude.

L'auteur présumé du crime, un mineur, a été interpellé par la gendarmerie peu après l'incident. Bien que les détails sur son identité et les motifs du crime soient pas encore connus, son arrestation a mis en évidence l'urgence de la situation sécuritaire dans le quartier.

Débrayage d'une heure de la communauté éducative

En signe de protestation et d'appel à l'action, la communauté éducative et des associations locales ont organisé un débrayage d'une heure ce matin devant le collège. À l'issue de ce rassemblement, ils se sont rendus sur le lieu du crime, situé à une centaine de mètres de l'établissement, pour déposer une gerbe en mémoire de la jeune victime.

Dépôt d'une jerbe sur les lieux de l'homicide d'un jeune ancien élève du collège Paul Jean-Louis

En réponse à ces inquiétudes, une délégation du maire de la ville s'est rendue au collège pour écouter les parents d'élèves et les enseignants. Ils se sont engagés à travailler avec la communauté pour trouver une solution à la violence persistante dans le quartier.

Sophie Charles, maire de Saint-Laurent à la rencontre de la communauté éducative

 La récente flambée de violence dans le quartier des Vampires est une source de préoccupation croissante pour les résidents. Les éducateurs, les parents et les membres de la communauté appellent les autorités intensifier les efforts pour garantir la sécurité dans le quartier.