Saint-Laurent du Maroni : le défi de l'immigration

L'habitat informel en constante augmentation à Saint-Laurent
Les zones informelles se sont multipliées par trois et ceinturent désormais la ville de Saint-Laurent du Maroni. Elles fragilisent l'équilibre budgétaire communal. Logement, scolarisation, gestion des déchets, assainissement tous les voyants sont au rouges dans la capitale de l'ouest guyanais.
Au regard des services municipaux, les zones d’habitat informel auraient été multipliées par trois ces dernières années. Un indicateur qui donne une idée de la poussée démographique à Saint-Laurent du Maroni. Les conséquences se font ressentir sur les finances et les projets futurs de la ville. A l’image du quartier Saint Maurice, qui, à peine sortie de terre est déjà entouré par les squats.


La municipalité à la peine face à ses obligations

Une situation alarmante que le maire de la ville, Léon Bertrand, ne cesse de dénoncer depuis des mois et qui provoque un déséquilibre important dans la gestion du quotidien. L'édile rappelle que deux tiers des naissances en Guyane se font dans sa commune. Les inscriptions scolaires ne cessent d'augmenter, il faut évacuer et traiter des masses de déchets, faire face au vol d'électricité et installer des bornes fontaine un peu partout. Les projets communaux sont gênés dans leur réalisation ajoute le maire et sa commune pâtit gravement de cette situation que rien, légalement, ne semble endiguer.
Officiellement Saint-Laurent du Maron compte 44 169 habitants. Les moins de trente ans représenteraient 69%  de la population. Des chiffres qui sont rattrapés par la réalité du terrain.

Voyez le reportage de Guyane 1ère